RÉSEAUXMagali Berdah lance une série Youtube sur sa nouvelle vie

Dans sa nouvelle série Youtube, Magali Berdah « recommence à zéro »

RÉSEAUXLa manageuse d’influenceurs a lancé une série sur YouTube intitulée « Au-delà des apparences »
Magali Berdah dévoile son quotidien depuis qu'elle a porté plainte contre Booba
Caroline Madjar (Cover Media)

Caroline Madjar (Cover Media)

Avant d’être jugée dans quelques semaines pour « banqueroute et blanchiment » pour une société de courtage antérieure à Shauna Events, son agence d’influenceurs, Magali Berdah a décidé de dévoiler son quotidien depuis qu’elle accuse Booba de harcèlement. Ces dernières semaines, plusieurs de ses stars du Web ont quitté le navire, et ce n’est pas pour rien qu’elle a choisi le titre « Au-delà des apparences » pour cette série diffusée sur YouTube chaque mercredi. Comme elle l’annonce dans le premier épisode, elle « recommence à zéro ».

On la découvre donc lors de meetings avec son équipe, travaillant dans la cuisine, ou bien avec des influenceurs auxquels elle explique la situation sur son lit. Le faste de Dubaï affiché sur les réseaux sociaux semble en effet très loin, et les pleurs sont fournis.

Harcèlement constant

Il faut dire que ce qu’elle décrit, comme les appels anonymes (d’hommes uniquement) et les menaces envoyées à son entourage professionnel, a de quoi mettre à bout. D’ailleurs, dans le deuxième épisode mis en ligne cette semaine, elle confie avoir voulu mettre fin à ses jours. En cause, un canular fait à son avocat lui intimant d’envoyer sa cliente au commissariat de Neuilly-sur-Seine pour être mise en garde à vue. L’auteur du canular avait visiblement usurpé l’identité du juge, aux dires de la femme d’affaires.

Pour Magali Berdah, ces attaques ont toutes la même origine : Booba, contre qui elle a porté plainte pour cyberharcèlement, et qui, malgré une mise en examen le 2 octobre et une interdiction de la mentionner sur les réseaux sociaux, ne s’en prive pas.

Procès en cours

La justice goûte d’ailleurs peu ces pratiques. Vingt-huit personnes seront jugées devant le tribunal correctionnel de Paris entre ce mois-ci et janvier prochain pour avoir harcelé en ligne ou encore menacé de mort Magali Berdah. Toute personne reconnue coupable de cyberharcèlement risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. Pour une menace de mort, la peine encourue peut aller jusqu’à cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende.