Nick Carter en est à sa troisième accusation d’agression sexuelle sur des femmes. Cette fois, la plaignante affirme qu’elle avait 15 ans au moment des faits et le chanteur des Backstreet Boys, 23.

L’affaire remonterait à 2003. L’accusatrice, dont le nom n’a pas été révélé et qui est désignée par les initiales AR, assure avoir été violée par l’artiste et, en outre, qu’il l’aurait contaminée avec une maladie vénérienne asymptomatique, le papillomavirus. Nick Carter, qui a aujourd’hui 43 ans, a nié ces accusations.

Son avocat Dale Hayes Jr. les a qualifiées de « ridicules » et de « malveillantes » dans une déclaration au Los Angeles Times. Il a précisé que la mère de l’adolescente avait signalé les agressions à la police de Pennsylvanie, mais que l’affaire avait été classée sans suite faute de preuves.

Ami de la famille

Si on prêtait peu attention à la parole des femmes il y a vingt ans, les circonstances (répétées) décrites par AR peuvent aujourd’hui susciter l’intérêt d’un tribunal. Selon des détails publiés par The Guardian, Nick Carter était un ami de la famille de la plaignante. Il l’aurait agressée une première fois sur le yacht de sa famille, puis dans un bus sur leur propriété. Enfin, une autre fois, à nouveau sur le yacht, et il aurait invité trois autres hommes à assister à la scène. Il lui aurait alors « sciemment fourni de l’alcool et des drogues » et ce « malgré ses refus répétés et ses demandes pour qu’il arrête ».

Selon des documents juridiques, la jeune femme aurait souffert d’une « grave détresse émotionnelle, une anxiété physique, des problèmes d’intimité et d’autres traumatismes complexes ». AR demande 15.000 dollars de dommages et intérêts, a fait savoir son avocate au tribunal de Las Vegas où sa plainte a été déposée.

Le musicien fait déjà l’objet de deux autres poursuites de la part de Shannon « Shay » Ruth, une fan autiste de 17 ans qui l’accuse de l’avoir violée en 2001, et de la chanteuse Melissa Schuman, qu’il aurait agressée en 2002 et qui a porté plainte en 2023, après l’avoir publiquement dénoncé en 2017.