Décidément, le succès de Dua Lipa attise les convoitises… et les actions en justice, notamment en ce qui concerne son titre de 2020, Levitating. Après une plainte déposée par le groupe de reggae Artikal Sound System, qui a été rejetée en juin, et une autre toujours en cours des auteurs-compositeurs Sandy Linzer et L. Russell Brown, c’est au tour du musicien et producteur Bosko Kante de convoquer l’artiste devant les tribunaux américains.

Cette fois, il ne s’agit pas de copie ou plagiat. La star britannico-albanaise était autorisée légalement à utiliser un enregistrement réalisé avec la « talkbox » de Bosko Kante. Il s’agit d’un appareil portable qui fait sonner les vibrations de la voix comme des instruments de musique, ainsi qu’on peut le voir sur son site. Mais dans une certaine limite… que la chanteuse a outrepassée.

22 millions de dollars

L’équipe juridique de Bosko Kante explique dans sa plainte, relayée par la BBC, que l’autorisation a été donnée pour l’album uniquement, et non les remix ou toute autre version du titre. Les avocats citent notamment The Blessed Madonna, avec Madonna et Missy Elliott, un autre remix avec DaBaby, et une performance de Dua Lipa lors des American Music Awards.

Le producteur réclame à Dua Lipa et son label, Warner Music Group, 20 millions de dollars pour le manque à gagner sur l’exploitation de la chanson et 2 millions de dollars de dommages. Selon les avocats du musicien, qui ne s’est pas exprimé, la chanteuse et sa maison de disques ont fait preuve d’un « manque de volonté de coopérer ou d’accepter la responsabilité » et « de nombreuses tentatives » de régler la question à l’amiable ont échoué, raison pour laquelle la plainte a été déposée le 31 juillet à Los Angeles.

Pour l’instant, c’est silence radio du côté de Dua Lipa et de Warner.