Mort de la reine Elisabeth II : Comment Kate Middleton s’est révélée être la plus royale des brus
FAMILLE•Les tabloïds ne manquaient pas de l’épingler pour son statut de « roturière » au début de sa relation avec le prince WilliamCaroline Madjar (Cover Media)
Si, aujourd’hui, personne n’oserait mettre en doute les capacités de Catherine, duchesse de Cambridge et de Cornouailles, à remplir ses devoirs royaux, ce ne fut pas toujours le cas. Les débuts de Kate Middleton au sein de la famille royale ont commencé en douceur… jusqu’à ce que sa relation avec le prince William ne soit révélée au grand public en 2004, après deux ans de romance dans les murs de l’université de St Andrews. La jeune fille âgée alors de 22 ans avait été vilipendée par une partie des médias britanniques à cause de son statut. Les traditions ont la dent dure : si ses parents étaient millionnaires, ils n’étaient pas issus de la noblesse.
Une catastrophe pour les critiques, qui renvoyait à l’histoire de la famille Windsor. En effet, les « commoners » à avoir épousé un membre de la famille royale n’ont pas laissé une très bonne impression. Le roi Edward VIII a abdiqué pour épouser Wallis Simpson, une Américaine (et divorcée de surcroit, shocking en 1937), laissant sa place sur le trône au roi George VI, père d’Elisabeth II Et puis les affaires de la princesse Margaret et du photographe Antony Armstrong-Jones n’ont pas été du plus bel effet pour l’image royale jusqu’à leur divorce en 1978. Même la discrète princesse Anne avait fini par divorcer en 1992 de Mark Phillips, cavalier émérite et champion olympique, mais lui aussi roturier.
De « Waity Katie » à duchesse
Kate Middleton a donc subi les quolibets dans les médias, qui s’appuyaient également sur la lenteur du prince William à lui demander sa main. Résultat, après « commoner », les tabloïds l’ont surnommée « Waity Katie », un terme peu glorieux qui s’étalait quasiment chaque semaine dans la presse. Là où d’autres auraient préféré faire leurs valises, ou (et ?) balancer toute leur rancœur aux mêmes si décriés médias, la jeune femme du Berkshire l’a mis à profit.
Cette attente qu’on lui reprochait, elle l’a utilisée pour apprendre les rudiments de son rôle à venir. Elle n’a fait aucun faux-pas public et a embrassé son statut de future reine avec autant de ferveur que son époux au balcon de Buckingham Palace le jour de leur mariage le 29 avril 2011.
Dès lors, celle qu’il convient désormais d’appeler Catherine, duchesse de Cambridge, et de Cornouailles depuis le décès de la reine, a assuré toutes les missions qui lui ont été confiées, sans jamais se départir de son sourire, même lorsque certaines rumeurs ont évoqué une infidélité du prince William avec l’une de ses meilleures amies. Elle a fait sienne la devise de la couronne, « Never complain, never explain », et prend des initiatives, au risque de parfois faire de l’ombre à son royal époux. Les Britanniques l’ont adoptée et leur ferveur à son égard devrait s’accentuer un peu plus dans les semaines à venir. Kate Middleton devrait en effet hériter d’un autre titre, celui de princesse de Galles, William reprenant, normalement, le titre de son père, amené à d’autres fonctions en succédant à sa mère sur le trône. La dernière princesse de Galles était Lady Diana.
Comme quoi, il ne faut jamais être plus royaliste que le (futur) roi.