L’ancien manager de Britney Spears prétend qu’elle l’appelle en cachette
#FreeBritney•Sam Lutfi est sous le coup d’une interdiction d’approcher la chanteuse depuis 201920 Minutes avec agences
Depuis le témoignage choc de Britney Spears, les langues se délient chez ceux qui ont été proches de la star. C’est le cas de Sam Lutfi, pas vraiment dans les petits papiers de l’entourage de la chanteuse, puisqu’il n’a plus le droit de l’approcher depuis 2019. Accusé par les parents de l’interprète de Lucky de la manipuler pour profiter de sa fortune, il est sous le coup d’une injonction d’éloignement d’une durée de cinq ans (il a écopé de la même sentence après s’être occupé des affaires de Courtney Love, qui le qualifie aujourd’hui de « voleur à la sauvette »). Pourtant, à l’en croire, Britney Spears continue à le contacter.
C’est en tout cas ce qu’il a affirmé au New Yorker, dans l’enquête menée sur la chanteuse par Ronan Farrow et Jia Tolentino. « Je suis resté sans nouvelle pendant des années, puis je reçois un appel d’elle, cachée dans un placard. La dernière fois qu’elle m’a appelé, elle était chez Ralphs (un magasin), à Calabasas. Après avoir raccroché, le même numéro m’a rappelé, c’était un docteur asiatique qui a dit "C’est incroyable, Britney vient juste de m’emprunter mon téléphone". Il y a cinq ans, elle avait emprunté le téléphone de quelqu’un à la gym », explique-t-il.
Pourquoi emprunter le téléphone d’inconnus ? D’après Sam Lutfi, c’est pour échapper à la surveillance de ses tuteurs, dont son père, Jamie Spears, qui ont accès à tout ce qu’elle fait avec ses appareils. « Selon moi, cette tutelle a drastiquement affecté son mental », ajoute-t-il.
Entourage toxique
Sam Lutfi se présentait comme son manager au moment où Britney Spears a vu son monde s’écrouler, en 2007-2008. Proche des paparazzi, il les invitait chez la chanteuse. C’est par son biais qu’elle a notamment rencontré le photographe Adnan Ghalib, avec qui elle a eu une brève aventure avant que ses parents y mettent fin. « Ce n’est pas quelqu’un avec qui j’aimerais voir ma fille sortir », a confié la femme de ménage de la chanteuse au New Yorker. Ce sur quoi les deux anciens employés de Britney Spears s’accordent, c’est le désarroi de la chanteuse à chaque fois qu’elle devait rendre ses enfants à leur père, Kevin Federline, après en avoir perdu la garde. « Les jours où elle n’avait pas les enfants étaient difficiles. Mais même à ce moment-là, elle n’a jamais rien fait pour blesser qui que ce soit. C’était très dur pour elle, d’avoir ses enfants juste quelques heures. Quand elle devait leur dire au revoir, c’était très triste. J’en amenais un à la voiture, elle emmenait l’autre, et ils pleuraient beaucoup. Elle pleurait aussi », se souvient la femme de ménage.
Sam Lutfi s’est également souvenu de la fois où Kevin Federline a fait appeler la police. Il avait envoyé son garde du corps chercher leurs fils, Jayden James et Sean Preston, mais Britney Spears voulait encore profiter d’eux. Seulement, « chaque minute de retard la mettait en violation de l’accord de garde ». La star a fini par s’enfermer dans sa salle de bains avec l’un de ses fils. Les pompiers avaient enfoncé la porte avec des haches quand Sam Lutfi est arrivé. « On aurait dit une scène de crime. C’était ridicule. Les verrous de la porte ne fonctionnaient même pas (…) Je lui ai dit de laisser Jayden partir, et elle allait me donner l’enfant quand les pompiers ont tout fait foirer. Ils ont pris l’enfant, amené une civière et ils l’ont attachée. Elle n’avait rien fait », explique Sam Lutfi.
Après cet incident, Britney Spears a perdu son droit de visite et Kevin Federline a obtenu la garde totale des enfants. La chanteuse lui verse depuis, chaque mois, une pension alimentaire d’au moins 20.000 dollars. Britney Spears a été mise sous tutelle peu de temps après, lorsque les urgences psychiatriques ont été appelées après un autre incident à son domicile.