JUSTICEAccusé de harcèlement sexuel, James Franco règle à l’amiable son procès

James Franco évite un procès pour harcèlement sexuel en versant 2,2 millions de dollars aux plaignantes

JUSTICEL’acteur a préféré éviter un procès coûteux mais il continue de contester les faits sur le fond
20 Minutes avec agences

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James Franco n’avait manifestement pas envie de se retrouver au tribunal face à ses accusatrices. L’acteur a décidé de régler à l’amiable le procès qui l’opposait à deux femmes, qui affirment avoir été victimes des agissements de la star. James Franco, accusé d’avoir forcé des femmes à se déshabiller lors d’un cours sur les scènes de sexe dans son école Studio 4, a donc versé 2,2 millions de dollars, d’après des documents juridiques relayés par le Hollywood Reporter.

On savait depuis février dernier que l’accord avait été signé, mais c’est le montant qu’on ignorait encore. Ce contrat précise que l’acteur s’engage par ailleurs sur des termes « non financiers », qui n’ont pas été précisés et resteront sous scellés. Toujours selon le Hollywood Reporter, près de la moitié de ces 2,2 millions de dollars sera versée aux avocats des deux plaignantes principales, Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal, ainsi qu’à ceux des autres élèves qui faisaient partie de cette action en justice.

Pas encore validé

Pour autant, James Franco refuse de reconnaître qu’il a pu avoir un comportement inapproprié. Dans un communiqué relayé par la publication, on peut lire notamment : « Bien que les accusés (James Franco et ses associés Vince Jolivette et Jay Davis) continuent de nier les allégations de la plainte, ils reconnaissent que les plaignantes ont soulevé des questions importantes ; et toutes les parties croient fermement que le moment est venu de s’attaquer aux mauvais traitements infligés aux femmes à Hollywood. Tous sont d’accord sur la nécessité de s’assurer que personne dans l’industrie du divertissement – indépendamment de la couleur de la peau, de la religion, du handicap, de l’ethnicité, de l’origine, du sexe ou de l’orientation sexuelle – ne soit confronté à la discrimination, au harcèlement ou aux préjugés de quelque nature que ce soit. »

Si toutes les parties semblent d’accord, il reste encore au tribunal de Los Angeles de le valider pour qu’il soit effectif.