TUTELLEBritney Spears « s’oppose catégoriquement » à une tutelle de son père

Britney Spears refuse « catégoriquement » que son père reprenne son rôle de tuteur

TUTELLELa chanteuse veut confier sa santé et ses finances à des personnes dont c’est le métier
20 Minutes avec agences

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C’est une énorme gifle pour le père de Britney Spears, James (aussi connu sous le prénom de Jamie). Sa fille a fait savoir, par le biais de son avocat Samuel Ingham, qu’elle « s’oppose catégoriquement au retour de James comme son tuteur ». Le père de la chanteuse avait abandonné une partie de ses responsabilités dans la tutelle l’année dernière, suite à de sérieux problèmes de santé. S’il comptait reprendre son rôle, c’est donc un non franc et massif de la part de sa fille. Elle souhaite que Jodi Montgomery, une tutrice certifiée qui avait pris le relais temporaire du père de la chanteuse, soit en charge de façon permanente.

Autre revers pour lui, Britney Spears refuse qu’il soit impliqué d’une quelconque façon dans ses finances. Comme on peut le voir dans les documents que s’est procurés The Blast, elle demande qu’une « société fiduciaire qualifiée tienne ce rôle ». Cerise sur le gâteau : elle évoque dans le même temps la fin de sa tutelle, même si elle ne la souhaite pas pour tout de suite.

La guerre

Par ailleurs, Britney Spears « s’attend à ce que James conteste de façon agressive » ses volontés. L’interprète de Toxic réclame donc à ce qu’un « avocat ou une firme spécialisée dans les litiges » de ce genre avec une expérience des procès soit impliqué.

Les réclamations officielles de la chanteuse viennent confirmer que l’animosité est à son comble entre le père et la fille, depuis que l’un des fils de Britney Spears a accusé son grand-père de violence.

Enfin, et cela ne va sans doute pas plaire aux fans, la chanteuse de Stronger n’a plus envie de se produire sur scène, et ce, depuis 2017, même si elle a donné un dernier concert en octobre 2018. Une volonté qui est notée dans les demandes listées par l’avocat, qui explique que la tutelle de Britney Spears, démarrée en 2008 après sa dépression nerveuse, se divise en trois phases. « La première peut être décrite comme un "tri" : ses tuteurs la sauvent d’une chute, d’une exploitation par des prédateurs et d’une ruine financière. (…) La deuxième couvre les années de prestations scéniques (…) pour qu’elle reprenne sa position d’artiste internationale. (…) Et la troisième reflète son souhait de ne pas se produire sur scène pour l’instant », peut-on lire.

Une audience est attendue aujourd’hui, au cours de laquelle les demandes de Britney Spears seront étudiées. Les admirateurs de la star, à l’origine du mouvement #FreeBritney, devraient être confortés dans leur idée que leur idole était bel et bien en danger et devait être « libérée ».