ACCUSATION« Je me battrai pour laver mon nom » Placido Domingo nie tout harcèlement

« Je n’ai jamais abusé de personne » : le chanteur d’opéra Placido Domingo dément une nouvelle fois les accusations de harcèlement

ACCUSATIONAux Etats-Unis, une vingtaine de femmes affirment avoir été harcelées sexuellement par l’artiste
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Je n’ai jamais abusé de personne, je le répéterai tant que je vivrai », a déclaré la superstar de l’opéra, dans une interview exclusive publiée jeudi par le quotidien italien La Repubblica. Placido Domingo a été accusé courant 2019 dans la presse américaine d’avoir harcelé sexuellement une vingtaine de femmes aux Etats-Unis. Ce qui l’a contraint à abandonner son poste de directeur de l’ Opéra de Los Angeles et à annuler toutes ses représentations outre-Atlantique, mettant fin de facto à sa carrière en Amérique du Nord.

« Je me battrais pour laver mon nom »

« J’ai changé. Je n’ai plus peur. Quand j’ai appris que j’avais le Covid, je me suis promis que si je m’en sortais vivant, je me battrais pour laver mon nom », Placido Domingo, 79 ans, avait annoncé en mars depuis son refuge d’Acapulco ( Mexique) avoir été testé positif au nouveau coronavirus, puis avait été hospitalisé. Aujourd’hui rétabli, le célébrissime chanteur d’opéra espagnol Placido Domingo a « retrouvé sa voix », à la fois pour démentir de nouveau les accusations dont il est l'objet et pour rependre ses récitals.

« Nos vies ont changé »

« Retrouver ma voix a été un miracle (…) Il y a deux ou trois mois, je n’étais pas sûr de pouvoir chanter à nouveau », explique-t-il à La Repubblica. « Il est maintenant temps de revenir à la normale ». Mais « nos vies ont changé. Et comme vous le savez, c’est encore plus difficile pour moi en raison des accusations qui ont été portées contre moi » dans les médias.

Ces accusations « ont déstabilisé ma famille et moi-même » et « m’ont fait plus de mal que le virus. Il ne me reste plus qu’à prendre note du fait que pour l’instant je ne pourrai pas chanter dans certaines parties du monde, comme les États-Unis et l’Espagne, mon pays. Et certainement pas à cause d’un choix fait par le public, qui m’envoie constamment des messages de solidarité. (…) Mais que faire ? C’est la vie ! ».