CYBERHARCELEMENTLola Dubini explique pourquoi elle a porté plainte pour cyberharcèlement

« Stop a l’humiliation gratuite sous couvert d’anonymat » : Pourquoi l’humoriste et youtubeuse Lola Dubini a porté plainte pour cyberharcèlement

CYBERHARCELEMENTLa jeune femme reçoit de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux
M. Lo.

M. Lo.

L’humoriste et youtubeuse Lola Dubini a porté plainte auprès du procureur de la République pour cyberharcèlement, a-t-elle annoncé à ses abonnés sur Twitter. La jeune femme de 26 ans avait témoigné le 18 novembre des nombreuses insultes qu’elle recevait sur Internet, souvent grossophobes.

« J’ai décidé donc à l’aide d’une avocate de rédiger une plainte auprès du procureur de la République contre des cyberharceleurs qui ont tenu des propos discriminatoires physiques à mon égard », explique Lola Dubini, qui dit connaître l’identité des harceleurs.

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« Agir concrètement »

La jeune femme détaille ensuite les raisons qui l’ont poussée à porter plainte : elle dit vouloir montrer qu’il n’y a pas d’impunité sur Internet. Elle affirme aussi vouloir « agir concrètement » : « Je ne peux pas auprès de vous avoir un discours vous disant "si vous êtes victime ou témoins, parlez et agissez" si moi-même je ne le fais pas ».

Elle entend également montrer « qu’il y a peu de cas de plaintes au sujet de la discrimination PHYSIQUE (hors handicap) ». Enfin, la jeune femme veut démontrer le coût moral et financier des démarches pour les victimes : « Il faut absolument simplifier l’accès à l’information dans les cas de dépôts de plaintes pour discrimination ».

530.000 abonnés sur YouTube

Cette ancienne candidate de La France a un incroyable talent, en 2009, a créé sa propre chaîne YouTube en 2017. Elle y publie des reprises des chansons, et des chroniques autour de la musique et d’autres sujets de sa vie quotidienne. Elle est suivie par 530 000 personnes. Elle est également en spectacle à Paris, au Sentier des Halles.

Le 18 novembre dernier, elle racontait sur Twitter ce qu’elle vivait sur les réseaux sociaux : « Hello tous. Fréquemment, je reçois des insultes via les réseaux tout ça et il y a quelques mois, il y en a eu un dit "de meute" aka en groupe ciblé sur moi quoi. » La jeune femme a expliqué qu’elle avait rassemblé toutes les pièces pour porter plainte, mais que la plateforme Pharos ne prenait en compte « que les insultes à caractère raciste, xénophobe, homophobe ou sexuel. Le reste doit se faire dans un commissariat ». Or, Lola Dubini souhait déposer plainte pour grossophobie ou injure.

« J’ai le droit d’exister »

« Vraiment j’ai le droit d’exister sans me faire fracasser par des débilos qui in fine doivent payer et comprendre leur bêtise », avait-elle ajouté avant de mentionner Marlène Schiappa, et la préfecture de police.

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Depuis, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations et son équipe lui ont apparemment répondu.

Lola Dubini explique toutefois être « moins en paix » sur un point : « La justice me permet difficilement de plaider la discrimination physique mais bien la discrimination sexiste. Y’a une ombre sérieuse dans la loi à ce sujet. »