CINEMAVIDEO. La journaliste qui a interviewé Liam Neeson est choquée

VIDEO. La journaliste qui a interviewé Liam Neeson est choquée

CINEMALa reporter raconte comment s’est déroulé l’entretien au cours duquel la star de « Taken » a avoué avoir « honte » d’avoir cherché un homme noir pour le tuer
20 Minutes avec agences

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L'essentiel

  • Liam Neeson a confié à une journaliste de The Independent sa honte d'avoir voulu tuer un homme noir après le viol d'une amie.
  • La journaliste a été choquée de cet aveu.
  • L'acteur a depuis précisé son propos.

La journaliste Clemence Michallon pensait faire une interview « légère » de Liam Neeson dans le cadre de la promotion de son dernier film Cold Pursuit, dans lequel il incarne un homme qui veut venger la mort de son fils en tuant le responsable. Au lieu de cela, l’acteur a confessé avoir voulu tuer « un b*tard noir » pour venger une de ses amies qui lui avait raconté avoir été violée par un homme noir, et la « honte » qu’il en ressent aujourd’hui. Face à ces propos, la journaliste de The Independent a confié à Good Morning Britain avoir pris ses précautions avant de publier son article.

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« Nous en avons beaucoup parlé avec mes rédacteurs en chef. Quand vous réécoutez la bande, ce que j’ai fait de nombreuses fois, vous sentez que ce n’est pas une phrase lancée comme ça par hasard. Il a décidé de raconter cette histoire qui le travaillait depuis apparemment longtemps. Il n’était pas question d’alléger ses propos, ce n’est pas pour cela qu’on est là » a-t-elle expliqué à Piers Morgan et Susanna Reid, les présentateurs de la matinale (vidéo ci-dessus).

« Pas raciste »

L’acteur de La Liste de Schindler s’est depuis rendu sur le plateau de Good Morning America pour s’expliquer. « La journaliste me demandait comment j’étais entré dans mon rôle et je me suis souvenu d’un incident survenu il y a 40 ans lorsqu’une de mes très proches amies a été brutalement violée », a-t-il déclaré, tout en précisant « je ne suis pas raciste ».

Ajoutant avoir ressenti « un besoin primal » de vengeance, il a expliqué avoir été écœuré. « Si ça avait été un Britannique, un Ecossais, un Lituanien, j’aurais réagi de la même façon. J’essayais de défendre mon amie d’une façon terriblement archaïque et arriérée. (…) Ma réaction m’a choqué et m’a blessé. (…) J’ai cherché de l’aide, je suis allé voir un prêtre et j’ai fini par marcher, deux heures par jour, pour me laver de ce sentiment », a-t-il ajouté, sur un ton grave.