Amber Heard s’est fendue d’une tribune dans le Washington Post pour défendre les femmes qui dénoncent les violences dont elles sont victimes. Afin de démontrer que, encore aujourd’hui, se déclarer victime de violence est difficile, elle a évoqué son cas personnel. En 2016, la star d’Aquaman s’est séparée de Johnny Depp, qu’elle avait épousé l’année précédente, l’accusant de violence domestique.

« J’écris en tant que femme qui a été obligée de changer de numéro de téléphone chaque semaine parce que je recevais des menaces de mort. Pendant des mois, je n’ai quitté que rarement mon appartement, et quand je le faisais, j’étais poursuivie par des caméras drones et par des photographes à pieds, en moto ou en voiture. Les tabloïds qui postaient des photos de moi le faisaient pour me présenter de manière négative », détaille-t-elle.

Une marque de mode internationale a viré Amber Heard

Elle ajoute : « J’ai perdu un rôle dans un film auquel j’étais rattachée. J’étais le visage d’une marque de mode internationale depuis deux ans et j’ai été virée. » Elle souhaite que les femmes puissent dénoncer les abus en toute sécurité. « Je veux m’assurer que les femmes qui viennent parler de violences reçoivent plus de soutien », ajoute-t-elle, lançant un appel aux élus du Congrès américain.