JUSTICEBank of America renonce à gérer le «trust» regroupant des avoirs de Johnny

Héritage de Johnny Hallyday: Bank of America renonce à gérer le «trust»

JUSTICEL'information a été devoilée ce mardi lors d'une audience en référé à Paris...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Rebondissement dans le feuilleton de l’héritage contesté de Johnny Hallyday. La Bank of America a renoncé à gérer le trust regroupant une partie des avoirs de la star en Californie, au cœur d’un litige entre la veuve du chanteur et ses deux aînés, David Hallyday et Laura Smet. C’est ce qui a été révélé ce mardi lors d’une nouvelle audience sur cette bataille procédurale.

« Bank of America a démissionné de ses fonctions de trustee [gérant du trust] le 21 novembre 2018 », a annoncé l’avocat de la banque américaine à l’ouverture de l’audience en référé à Paris consacrée à la demande de David Hallyday et Laura Smet de geler les royalties générées par les ventes d’albums de leur père.



Aucune raison n’a été avancée mais les avocats des deux camps ont tous deux expliqué le retrait de Bank of America par l’existence d’une bataille judiciaire en France impliquant ce trust baptisé JPS - pour Jean-Philippe Smet.

Depuis plusieurs mois, les deux aînés de Johnny Hallyday contestent la succession de leur père, décédé le 5 décembre 2017, qui a tout légué à sa dernière épouse Laeticia et leurs deux filles Jade et Joy. En avril, David Hallyday et Laura Smet ont obtenu en justice le gel des propriétés françaises du chanteur ainsi que ses droits d’auteur.

« Des mois » pour trouver un nouveau trustee

Ce mardi, ils demandaient en urgence le gel de 75 % des revenus tirés des ventes d’album, dont le dernier, Mon pays c’est l’amour, sorti à titre posthume et qui s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires en quelques semaines.

L’avocat de Laeticia, Ardavan Amir-Aslani, a prévenu qu’il faudra « des mois » pour trouver un nouveau trustee.

Le trust JPS, établi en Californie au seul bénéfice de Laeticia Hallyday, est au centre des inquiétudes formulées par les avocats de Laura Smet et David Hallyday, qui redoutent que cette structure juridique ne soit un « coffre-fort » dont aucun avoir ne pourra jamais être extrait.

Il regroupe aujourd’hui une partie du patrimoine du rockeur. Mais Bank of America, en sa qualité de trustee, a formulé en juillet une demande pour qu’y soient transférés d’autres avoirs : des Harley Davidson, des voitures de luxe, mais aussi les redevances dues sur les ventes d’albums par les maisons de disques Warner, Universal et Sony.

Une audience doit se tenir le 22 janvier en Californie pour décider du transfert de ces avoirs dans le giron du trust, raison pour laquelle les aînés de Johnny Hallyday avaient formulé cette demande de gel des royalties. La décision a été mise en délibéré au 18 décembre.