Miss France 2019: Un voyage de rêve... mais avec les exigences du tournage
TO FILM OR NOT TO FILM•Avant tout pensé pour avoir de belles images pour l'émission, le voyage des miss n'est pas tout à fait l'équivalent d'une classe verte...De notre envoyée spéciale à l'Ile Maurice, Claire Barrois
L'essentiel
- Vendredi, dix miss sont allées visiter l'île aux Aigrettes, une réserve naturelle de l'Ile Maurice.
- Cette sortie a été l'occasion pour elles de découvrir un peu plus l'Ile Maurice.
- Mais elles devaient aussi être très disponibles pour les caméras.
«Un deux trois DEGLIIINGUE !!» Sur un petit bateau, dix miss voguent vers l’île aux Aigrettes. Réserve naturelle du sud de l’Ile Maurice, la visite s’annonce intéressante. Mais, ici comme durant tout leur séjour, les jeunes filles sont filmées en permanence et doivent jouer le jeu des caméras. Et franchement, répondre aux exigences des caméramen de l’émission tout en vivant vraiment le moment, ça n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.
Partout où un groupe de miss va, il y a un moins un coiffeur et un maquilleur pour faire des retouches afin que la jeune femme n’apparaisse pas avec une mine fatiguée ou les cheveux en bataille sur les belles images du prime. Et c’est nécessaire… « J’ai eu un petit accident dans le bus, j’ai étalé du fond de teint partout, confie une miss à la maquilleuse après la visite aux artisans. Du coup je crois qu’il y a un côté où je n’en ai plus… » Un repas, un changement de tenue, une mise à jour du maquillage et de la coiffure plus tard, et c’est parti pour l’île aux Aigrettes.
Décor télégénique et coucous au programme
Petit bateau blanc, eau turquoise, palmiers au fond : le décor est télégénique. Les miss doivent en rajouter un peu pour mettre un peu d’ambiance durant la traversée, sourire aux caméras, leur faire coucou, mettre une main dans l’eau… Certaines le font naturellement, d’autres ont besoin d’être sollicitées. On tourne à la main, au drone et on prend des photos. Pas un angle n’est oublié. Pour autant, rien n’empêche les miss de profiter du paysage. Elles ont même un peu de rab en refaisant un tour de bateau à fond pour parfaire un plan.
L’heure du débarquement sur l’île a sonné. Les filles passent le contrôle du coiffeur et de la maquilleuse avant de commencer la visite. Il faut dire qu’après les accélérations du bateau, les tresses se sont un peu défaites, et le maquillage doit tenir malgré les 30 °C et l’humidité de l’Ile Maurice. Une miss qui n’a pas mis de soutien-gorge bandeau mais des coques sous sa robe un peu large, est mal à l’aise pour se déplacer, tandis qu'une autre, dotée d’une forte poitrine a opté pour un bandeau couvrant afin d’être libre de ses mouvements.
Tortues, serpents et dodos
Stéphanie, la guide des miss, leur présente l’île et ses habitants. Assez vite, le groupe rencontre Big Daddy, le mâle dominant de la réserve naturelle, 105 ans, 198 kg, et une vitesse de pointe de 5 km/h. Autour de la tortue, les miss s’extasient. « Est-ce qu’il y a des serpents ici ?, demande Miss Centre-Val-de-Loire Laurie Derouard, à la guide qui lui répond par la négative. Tant mieux, sinon il n’y aurait pas d’oiseaux. » Miss Provence répète trois fois sa joie d’avoir rencontré Big Daddy pour les besoins d’une prise télé.
A la fin de la visite, Miss Nord-Pas-de-Calais, Annabelle Varane, pose plein de questions sur le dodo, l’oiseau endémique et disparu de l’Ile Maurice. Mais il est déjà temps de repartir. Ce soir, les miss dînent avec le ministre du tourisme mauricien, et il faut qu’elles aient un peu de temps pour se préparer avant la rencontre.
Au retour, même activités qu’à l’aller sur le bateau pour compléter les prises des caméras, avant de tourner quelques instants au coucher de soleil, devant une épave échouée en 1902. La lumière est superbe et les miss se relâchent un peu (toujours avec grâce, évidemment), avant de remonter dans le bus.