Lundi dernier, un juge fédéral a rejeté la requête de Beyoncé qui entendait empêcher définitivement Feyonce Inc de vendre des t-shirts et autres articles estampillés « Feyonce ». Comme le rappelle CGTN, la superstar avait engagé des poursuites dès 2016 contre cette société spécialisée dans l’organisation de repas de fiançailles.

Pour elle, la référence à sa personne est suffisamment confondante pour constituer une atteinte à son image et pour que les consommateurs fassent la confusion. Mais cela n’a pas été de l’avis du juge Alison Nathan qui a estimé que les publics visés par l’une et l’autre des parties étaient trop éloignés pour que la confusion ait lieu.

Beyoncé ne risque pas grand-chose

Pour l’heure, les avocats de Beyoncé n’ont pas encore réagi face à cette décision. Idem pour les fondateurs de Feyonce, Andre Maurice et Leana Lopez, qui assuraient eux-mêmes leur défense.

Pour le juge Nathan, le jeu de mots imaginé en remplaçant le B de Beyoncé par un F pour sonner comme « fiancé » est suffisamment limpide pour dissiper toute confusion. Loin d’être une multinationale, la petite affaire d’Andre Maurice et Leana Lopez ne devrait pas mettre la star de la pop sur la paille en vendant quelques t-shirts et autres mugs afin de promouvoir leur activité.