PEOPLEFogiel raconte sa vie de papa et se fiche de la Manif pour tous

Marc-Olivier Fogiel raconte sa vie de papa et se fiche de la Manif pour tous

PEOPLESon livre «Qu’est-ce qu’elle a ma famille?» est sorti mercredi en librairie...
Marc-Olivier Fogiel dans les studios de RTL à Paris, le 4 septembre 2014
Marc-Olivier Fogiel dans les studios de RTL à Paris, le 4 septembre 2014 - BERTRAND GUAY AFP
V. J.

V. J.

A l’occasion de la sortie de son livre Qu’est-ce qu’elle a ma famille ?, Marc-Olivier Fogiel était déjà l'invité dimanche de Sept à huit sur TF 1, où il a parlé de ses deux filles, nées d’une mère porteuse aux États-Unis. L’animateur revient plus en détail sur sa parentalité dans les pages du Parisien, et explique pourquoi, d’habitude si discret, il a eu besoin d’en parler : « En racontant journalistiquement d’autres vies que la mienne, j’ai voulu montrer que mon histoire n’avait rien d’atypique. »

« Mon désir de paternité vient de loin mais, oui, j’avais fermé la porte de la GPA, raconte-t-il. Je ne concevais pas qu’on puisse arracher un enfant à une femme qui l’a porté pendant neuf mois. Et puis, je suis allé aux Etats-Unis et j’ai découvert l’exact opposé de ce qu’on pouvait en dire. A la naissance de ma première fille, Mila, j’ai demandé à Michelle, notre mère porteuse, comment elle se sentait psychologiquement, si elle arrivait à défaire le lien avec l’enfant. Elle m’a répondu : "Tu n’as rien compris. Je n’ai jamais fait le lien. Ça a toujours été clair de ma tête. C’est votre enfant, pas le mien". »

La Manif pour tous ? « Je m’en fiche »

Mila, 7 ans, et Lily, 5, appellent donc Marc-Olivier Fogiel et son mari, papa, Dadou ou daddy. « En somme, elles appellent "papa" le père génétique, précise l’animateur. J’y avais réfléchi avec un psy qui m’a dit que c’était important de savoir qui était le papa génétique. Mais, contrairement à ce que j’entends parfois, il n’y a pas de "vrai" papa ou de papa de seconde classe. Elles ne font pas de hiérarchie, pas de différence. »

Quant à s’attirer les foudres de la Manif pour tous, il s’en fiche : « J’ai connu d’autres adversités. Je suis carapacé pour ça, mais je pense que cela en vaut la peine. Je raconte une réalité. Je n’oblige personne à être d’accord avec moi, j’oblige juste à l’honnêteté intellectuelle. »