«Manon+Julien=bébé fraté»: La série tirée de la pire idée du monde en ligne sur 6play
N'IMPORTE QUOI•6play a surfé sur la naissance du premier bébé né d'une rencontre entre deux candidats de la téléréalité «Les Marseillais» et c'est quelque chose...C.B.
On s’y attendait un peu et on n’est pas allé mater Manon+Julien=bébé fraté de gaîté de cœur. C’était pire que prévu. Visiblement, du côté de la production, on n’a pas trop su comment on voulait présenter ce docu-réalité : mauvaise sitcom, spin-off des Marseillais, ou reportage sur l’accouchement. Bref, passez votre chemin sauf si ça vous intéresse de voir Julien Tanti pleurer 90 % du temps qu’il passe à l’image.
Manon + Julien = bébé fraté a été divisée en cinq épisodes d’une petite dizaine de minutes pour caser plus de publicités et générer plus de profits. Si vous comptiez vous enfiler toute l’intrigue d’un coup, c’est raté. Pubs, générique, coming next… On perd clairement son temps. Et on n’a pas encore parlé du contenu.
La poussette de « Beverly Hills »
Dans le premier épisode, Julien et Manon racontent leur histoire et créent une animation artificielle en décidant de monter le landau. Attention, Hollywood Girls à côté c’est du grand art. Entre Manon qui dit à Julien : « prends soin de la poussette, je l’ai faite venir de Beverly Hills » et Julien soi-disant dépassé par la situation qui appelle Paga à la rescousse (qui a quitté spécialement la salle de sport pour filer un coup de main), on plonge au cœur du néant.
Ça n’était que le début. Place ensuite à deux épisodes où on attend gentiment avec eux que Manon accouche. Elle fait les vitres, s’assied sur son ballon pour accélérer les choses. Pendant ce temps-là, Julien joue à la console et s’ennuie ferme. Nous aussi. Episode 4, plongée dans un épisode de Baby Boom. Manon accouche, tout le monde chiale, c’est le bonheur. Difficile de rester insensible à l’émotion de ces nouveaux parents. Mais vient l’épisode 5. Le chef-d’œuvre. La venue des candidats des Marseillais dans l’appartement du couple pour fêter l’arrivée de ce nouveau « fraté ». Evidemment, on n’échappe pas à leur chant de guerre « Maaaaaaaarseillaiiiiiiiiiiiiis ! » Super.