VIDEO. Héritage de Johnny Hallyday: Eddy Mitchell ne comprend «pas qu’on déshérite ses enfants»
TESTAMENT•Eddy Mitchell se souvient grand ami Johnny Hallyday et évoque la bataille autour de l’héritage du rockeur…A.D.
L'essentiel
- Eddy Mitchell est sorti de son silence pour la première fois, à l’exception d’un communiqué de presse, depuis les funérailles de Johnny Hallyday.
- « Je savais que c’était râpé. Les toubibs nous l’avaient dit », se souvient-il.
- « Je ne suis contre personne, juste contre ce qu’a pu faire Johnny. Je ne comprends pas qu’on déshérite ses enfants », a-t-il déclaré.
- « Je pense qu’ils s’arrangeront. Sinon, ils en ont pour dix ans ! », estime l’artiste.
Soixante années d’amitié. Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien, Eddy Mitchell se souvient de son « frère », comme il appelait Johnny Hallyday et évoque la bataille autour de l’héritage du rockeur.
Le chanteur se souvient de son ami comme d’un « mec costaud, un mec vivant, vivant comme il l’entendait ». Eddy Mitchell s’est rendu à la clinique voir Johnny Hallyday le 18 novembre : « Je savais que c’était râpé. Les toubibs nous l’avaient dit ». « Ce jour-là, Johnny disait encore des conneries, ce qu’il savait très bien faire : “Fais chier, je suis en train de faire un album et il me manque deux titres.” C’était son obsession, c’est quand même génial. Quand il a quitté la clinique, il savait que c’était fini. Je l’ai revu chez lui et sur son lit de mort », confie le chanteur.
« Nous n’avions jamais parlé d’héritage tous les deux »
Présent aux funérailles du rockeur dans l’église de la Madeleine, l’artiste s’était fait discret dans la bataille autour de l’héritage du Taulier, publiant seulement un communiqué pour défendre sa filleule Laura Smet. « Il était le parrain de ma fille cadette, Pamela, je suis le parrain de Laura, mais nous n’avions jamais parlé d’héritage tous les deux », annonce-t-il.
Et d’expliquer : « J’ai dit ce que j’avais à dire. Je ne suis contre personne, juste contre ce qu’a pu faire Johnny. Je ne comprends pas qu’on déshérite ses enfants, on ne doit pas le faire. Laura étant ma filleule, je prends parti pour elle… et pour David. Que David soit musicien ou non, c’est un principe. On a le droit de déshériter ses enfants aux États-Unis pour son chat ou son chien, mais nous ne sommes pas américains. »
« C’est de la merde montée en épingle »
Eddy Mitchell déplore la bataille autour de l’héritage : « C’est de la merde montée en épingle par des merdes. Foutez la paix aux gens ! Ils ont assez de peine comme cela, tous ».
« Je ne pense pas que son image soit ternie. Par contre celle de ses proches oui. Mais je pense qu’ils s’arrangeront. Sinon, ils en ont pour dix ans ! », conclut l’interprète du Cimetière des éléphants.