« 20 Minutes » est désormais aussi distribué… à vélo, dans Paris
EN SELLE•Indomptable, votre journal grille les feux rouges de l'immobilisme«A Paris, en vélo, on dépasse les autos… » Certes. Mais ce que ne dit pas la chanson, c’est que désormais, à Paris, en vélo, on distribue des journaux. Et pas n’importe quels journaux…
Depuis ce lundi matin, 20 Minutes expérimente un nouveau système de colportage des exemplaires de son édition parisienne. L’objectif n’est pas seulement d’éprouver la qualité des pistes cyclables post-Covid, ni même d’éprouver la patience légendaire des automobilistes parisiens. Non. L’objectif est d’aller à votre rencontre.
Révolution permanente
« Cette évolution doit nous permettre de toucher les lecteurs qui ont adopté de nouveaux parcours dans leur quotidien, qu’ils soient à pied, en métro, en bus ou qu’ils empruntent une trottinette ou un vélo, devenus des moyens de transport très prisés des Parisiens, explique Frédéric Daruty, président de 20 Minutes. L’idée reste la même qu’il y a 18 ans quand 20 Minutes a été créé : nous adapter aux modes de consommation, aux déplacements et aux besoins de nos lecteurs, d’être là où ils sont. »
Et oui, rappelez-vous : 2002 (si vous n’étiez pas nés, demandez à vos aînés), 20 Minutes débarquait dans le paysage médiatique et urbain tel un hardi joggeur sur un boulevard gris et embouteillé : gratuit bien sûr, tout en couleur, facile à lire et à « attraper », dès la sortie du métro. Tout ça, c’était nouveau. Notre slogan aurait pu être : « Lisez, bougez. »
Pied à terre
Comment ça va se passer exactement cette histoire de colportage à vélo ? Nos distributeurs ne vont pas vous lancer vos journaux montés sur leurs pédales. Non, la prudence avant tout, la distribution se passera à l’arrêt. Mais leurs bicyclettes leur permettront de traverser Paris le long de deux axes et d’atteindre encore plus de Parisiennes et Parisiens.
Pour mémoire, la couverture du territoire francilien par 20 Minutes est déjà gargantuesque avec plus de 400 points de diffusion, que ce soit aux stations de métro mais aussi dans les gares SNCF, les écoles, les administrations… Et maintenant, également le long des pistes cyclables.