WikiLeaks: Des médias reçoivent une liste de 140 affirmations «diffamatoires» à ne pas relayer sur Julian Assange
MISE AU POINT•WikiLeaks tient notamment à faire savoir que son fondateur n’a pas de problème d’hygiène, n’est ni un meurtrier ni un violeur, ni un pédophile et qu’il n’est pas raciste, sexiste ou antisémite…20 Minutes avec agence
WikiLeaks a fait parvenir ce dimanche à plusieurs organes de presse une liste de 140 affirmations concernant Julian Assange que l’organisation ne souhaite pas voir relayées. L’email de 5.000 mots partiellement révélé par Reuters énumère tout ce qu’il « est faux et diffamant de suggérer » au sujet de celui qui est réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres (Royaume-Uni) depuis 2012.
Dans cette « communication légale » que ses expéditeurs voulaient « confidentielle » et « pas destinée à la publication », on apprend que non, Julian Assange n’est ni « raciste », ni « antisémite », ni « communiste », ni « pédophile », ni « misogyne ». Le fondateur de l’organisme qui a publié de nombreux documents secrets n’est pas non plus un tueur ou un violeur, n’a jamais torturé d’animaux, ne se teint pas les cheveux. Par ailleurs, il ne travaille pas pour le gouvernement russe et ne s’est pas vu demander par le personnel de l’ambassade d’améliorer son hygiène corporelle, assurent les auteurs du message.
« Une tendance à relayer des informations erronées »
Ces derniers accusent également The Guardian d’avoir rapporté de fausses informations au sujet d’une rencontre qui aurait eu lieu en 2016 entre Julian Assange et Paul Manafort, le directeur de la campagne présidentielle de Donald Trump. « ll existe une tendance récurrente à relayer des affirmations erronées au sujet de WikiLeaks et de Julian Assange, y compris des informations crées de toutes pièces et publiées par de grands médias réputés », regrette WikiLeaks.
« Voilà pourquoi les journalistes et les éditeurs doivent prendre leurs responsabilités en vérifiant attentivement leurs informations auprès de sources fiables et en consultant cette liste afin de s’assurer qu’ils ne relaient pas et n’ont pas relayé des mensonges diffamatoires », explique-t-on dans l’email.