PUNCHLINEVIDEO. L'humoriste Nicole Ferroni s'en prend aux élus marseillais

VIDEO. Marseille: «Ce ne sont pas les logements qui sont indignes, mais nos élus», lance Nicole Ferroni

PUNCHLINENicole Ferroni, qui a grandi et a vécu de nombreuses années à Marseille, a consacré ce mercredi sa chronique au drame de la rue d'Aubagne...
Jean Saint-Marc

J.S.-M.

L’humoriste Nicole Ferroni, originaire d’Aubagne, près de Marseille, ne s’était pas encore exprimée sur l’effondrement de deux immeubles à Noailles, le 5 novembre dernier. Deux mois après le drame, elle a consacré sa chronique hebdomadaire, sur France Inter, à cette catastrophe.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Nicole Ferroni rappelle que « ce matin-là, on n’est pas sous un bombardement ni dans un bidonville pendant un séisme… C’est juste un jour de pluie dans le centre-ville de la deuxième ville de France. »

Le 63 et le 65 de la rue d’Aubagne étant situés « à 900 mètres de la mairie », Nicole Ferroni s’interroge :

« Comment ont-ils fait pour ne pas voir ? (…) C’est le manque de contraste ! Ils n’ont pas vu que le logement était indigne vu que toute la ville l’est aussi… indigne. » »

Nicole Ferroni décrit la situation catastrophique des écoles publiques, le manque de piscines, de transports en commun. « Est-ce qu’on laisserait trois arrondissements de Paris sans tramway, ni métro, ni Vélib ? Ce serait indigne. C’est pourtant le cas des 14, 15 et 16e arrondissements de Marseille. »

« Il suffira de changer d’élus »

Elle termine sa chronique par une violente charge contre les élus locaux marseillais. Notamment contre Jean-Claude Gaudin (LR), le maire de la ville, et Martine Vassal (LR), présidente du conseil départemental : « Ce ne sont pas les écoles, les piscines ou les logements qui sont indignes, mais nos élus, conclut Nicole Ferroni. Il suffira d’en changer pour que la ville de Marseille reprenne forme humaine. »