PRESSEUn collectif d'actionnaires donne un nouveau départ au magazine «Têtu»

«Têtu»: Un collectif d'actionnaires donne un nouveau départ au magazine

PRESSELe magazine papier va devenir un trimestriel, soutenu financièrement par un site entièrement rénové…
Extrait de la Une de «Têtu» de janvier 2014 avec Valentin Néraudeau.
Extrait de la Une de «Têtu» de janvier 2014 avec Valentin Néraudeau. - Têtu
20 Minutes avec agences

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Un collectif d’entrepreneurs va relancer le magazine Têtu, dédié aux homosexuels, lancé en 1995 et liquidé en février. 700.000 euros ont été levés pour une renaissance qu’ils espèrent « pérenne ».

On trouve parmi les investisseurs Marc-Olivier Fogiel, journaliste et producteur, Marc Hernandez, fondateur de la société de production audiovisuelle Villa Mederic ou encore Cyril Chapuy de L’Oréal Luxe.

« Trouver d’autres territoires d’expression »

Le but est de « stabiliser Têtu dans la durée pour redonner confiance aux journalistes qui vont travailler avec nous », a expliqué le patron de la SAS Têtu Ventures, Albin Serviant. « Têtu est une belle marque, une marque de la diversité, qui porte des super valeurs de la société française. »

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« Ma conviction est qu’il faut que Têtu opère sa mue numérique et fasse en sorte de trouver d’autres territoires d’expression », a-t-il développé. « On est à fond sur les nouvelles écritures médias, la vidéo, les podcasts, et les intégrations sur les réseaux sociaux ».

Trimestriel en devenir

C'est Romain Burrel, journaliste spécialisé dans les questions LGBT de 37 ans, qui prendra les rênes de la rédaction. Le budget l’a convaincu qu’il ne s’agissait pas d’un « nouveau tour de bricolage un peu chiche » mais d’un projet « sérieux ». Quatre journalistes travaillent déjà sur le projet. La rentrée de septembre devrait voir arriver « la livraison d’un site entièrement rénové » selon Romain Burrel.

La plateforme numérique sera le moteur financier du magazine papier. Ce dernier deviendra en fin d’année un trimestriel tiré à 40.000 exemplaires. Le Tribunal de commerce de Paris avait prononcé la liquidation judiciaire du titre en février, un an après une vaine tentative de relance en kiosques.