Le bouquetin des Alpes

Le champion de l’escalade

Le bouquetin des Alpes est un champion de l’altitude. Ce caprin vit en hauteur dans les montagnes, broutant les brins d’herbe, les mousses et les fleurs variées qui y poussent. Toutefois, pour atteindre sa nourriture, il doit souvent passer par des chemins périlleux. L’exercice est particulièrement impressionnant au barrage de Cingino, en Italie : des bouquetins grimpent le long de la paroi quasi verticale de 50 m de hauteur, léchant des pierres pour en tirer du sel et d’autres minéraux. Ils peuvent accomplir cet exploit grâce à leurs sabots fendus qui forment une paire de doigts s’agrippant aux surfaces rocheuses, comme des pinces. Même les jeunes prennent part à ces folles sorties, les petits se joignant habituellement aux adultes pour aller chercher à manger.

L’écureuil

L’acrobate des arbres qui défie la gravité

Les écureuils peuvent courir à la verticale le long du tronc des arbres avec aisance, garder leur équilibre sur les branches les plus fines et se suspendre à des brindilles avec une seule patte. Comment maîtrisent-ils à ce point l’art de grimper ? La réponse se trouve dans leurs pattes. Les articulations de leurs chevilles et poignets peuvent pivoter pour s’adapter à la direction dans laquelle les écureuils souhaitent grimper, et leurs griffes pointues et puissantes leur permettent de rester solidement accrochés. La petite taille de l’écureuil est elle aussi très importante : son corps léger lui permet de trouver son centre de gravité facilement, répartissant sa masse sur ses quatre séries de griffes pour surmonter n’importe quel obstacle.

D'impressionnants grimpeurs

Le gecko

Les geckos parcourent les murs et les plafonds grâce aux poils adhérents sur leurs doigts. Chaque doigt est couvert de poils très fins qui produisent une attraction électromagnétique entre le gecko et la surface sur laquelle il se tient.

Le margay

Le margay est un excellent grimpeur. Ce félin sauvage d’Amérique du Sud a des articulations flexibles et des griffes puissantes qui lui permettent de descendre la tête en bas le long des arbres. Il utilise sa queue comme un balancier, s’équilibrant sur les branches étroites quand il traque ses proies.

L’atèle

L’atèle utilise sa queue préhensile, assez puissante pour soutenir son poids entier, comme un cinquième membre pour se déplacer dans les arbres. Ce primate n’a pas de pouces et utilise à la place ses doigts en forme de crochet pour s’accrocher fermement aux branches quand il grimpe.

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