Si vous deviez penser à une créature venimeuse, les plus dangereux des serpents et des araignées vous viendraient sûrement à l’esprit. Quoique ces prédateurs terrestres possèdent une morsure redoutable, la mer est pleine de créatures terrifiantes qui pourraient donner du fil à retordre à ces reptiles et arachnides.

La queue de la raie pastenague se termine par un aiguillon venimeux

Les raies pastenagues sont connues pour leur épine dentelée venimeuse qui peut atteindre une longueur de 35,5 cm et présente deux renfoncements contenant des glandes à venin. Malgré la réputation de leurs piqûres dangereuses, voire fatales, les raies pastenagues n’utilisent leur arme chimique que lorsqu’elles sont provoquées ; les incidents ont souvent lieu quand les baigneurs marchent accidentellement sur une raie cachée sous le sable. Le meilleur moyen d’éviter le dard des raies est d’agiter les pieds pour remuer le sable quand vous entrez dans l’eau ; cela les alertera de votre présence et leur permettra de s’enfuir en nageant avant d’être piétinées.

Les rascasses volantes rôdent dans les récifs armées de leurs épines venimeuses

Bien qu’elles soient les membres les plus célèbres de leur famille, les rascasses volantes ne sont pas représentatives de ce groupe. Alors que la plupart des autres poissons-scorpions attendent leurs proies au fond de l’eau, les rascasses volantes patrouillent fièrement dans leur habitat corallien. Ces poissons très voyants sont d’une beauté indéniable avec leurs nageoires en éventail et le saisissant contraste de leurs rayures. Leur apparence attire les plongeurs, mais leur piqûre venimeuse est l’une des plus douloureuses des océans. Le venin des rascasses volantes est rarement fatal, bien que des victimes aient rapporté avoir souhaité mourir. Les symptômes incluent des poussées de fièvre, des vomissements, des difficultés respiratoires, une paralysie temporaire des membres, un épuisement général et, vous l’aurez deviné, une douleur extrême. Les épines venimeuses de la rascasse volante peuvent piquer même après la mort de l’animal, ce qui peut être une mauvaise surprise pour les cuisiniers dans les régions où elle est consommée.

Les galères portugaises forment des armées aquatiques

La galère portugaise est constituée de nombreuses créatures : c’est un organisme colonial appelé siphonophore. Chaque galère portugaise est faite de milliers de zooïdes, de minuscules créatures qui s’attachent les unes aux autres et qui ne peuvent pas survivre indépendamment. Jusqu’à 10 000 personnes sont piquées par des galères portugaises chaque année en Australie, et souffrent de douleurs intenses et de brûlures qui peuvent durer des jours. Les filaments des galères portugaises restent venimeux même après s’être détachés.

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