Le cochon domestique

Le cochon domestique (ou porc), qui est le porcin le plus connu et le plus répandu de tous, compte parmi les grands mammifères les plus nombreux au monde, avec environ un milliard d’individus. Cet animal de ferme est le descendant du sanglier, bien que de nos jours il soit considéré comme une espèce séparée (Sus domesticus). Malgré sa réputation de maladroit et de paresseux, le cochon est très intelligent. Son intelligence rivalise avec celle du chien et on peut même lui apprendre des tours. Cet animal malin utilise notamment sa matière grise pour trouver de la nourriture et former des liens sociaux. Si le porc se vautre dans la boue, ce n’est pas par manque de propreté : il utilise la boue comme protection solaire contre les rayons UV et pour éviter d’avoir trop chaud.

Le sanglier d’Eurasie

Ancêtre du cochon domestique, le sanglier remonte au pléistocène inférieur, il y a environ 1,8 million d’années. Malgré son origine asiatique, ce mammifère vit partout dans le monde. Il existe 16 sous-espèces de sangliers, avec de petites différences anatomiques selon leur région d’origine (le sanglier des régions arides tend à être plus petit que celui qui a accès à plus de nourriture et d’eau). Une des caractéristiques de tous les sangliers sauvages est de présenter une tête massive de forme conique dont ils se servent comme d’une pelle pour retourner le terrain et les pierres.

Le pécari

Bien qu’il ressemble de près à d’autres porcins, le pécari appartient à une famille différente, les tayassuidés. On le trouve en Amérique centrale et du Sud, et dans le sud des États-Unis, vivant en hardes pouvant compter jusqu’à 100 individus. Une des principales différences entre les pécaris et les suidés de l’Ancien Monde est leurs défenses. Les sangliers et les babiroussas par exemple ont de longues défenses recourbées vers l’arrière, tandis que celles des pécaris sont courtes et pointent vers le bas. En situation de danger, le pécari fait du bruit en claquant des dents pour tenter de faire reculer les prédateurs.

Le babiroussa

De nombreux porcins ont des défenses impressionnantes, mais celles du babiroussa mâle sont vraiment atypiques. Ce suidé présente des canines supérieures immenses qui poussent vers le haut, perçant le palais et se recourbant vers le front. Le babiroussa doit donc limer ses défenses régulièrement pour éviter qu’elles pénètrent dans son crâne. Cette curieuse adaptation demeure un mystère. On pourrait penser que les défenses sont utilisées comme armes, mais cet animal n’utilise que ses sabots au combat.

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