Le traquet rieur

Le traquet rieur est un grand passereau presque entièrement noir, à l’exception de son croupion et d’une partie de sa queue qui sont blancs. Il aime les environnements ensoleillés et rocheux et niche souvent dans des tas de pierres ou des cavités où la femelle pond 4 à 6 œufs bleu pâle. Encore largement répandu en Afrique du Nord et sur la péninsule ibérique, cet oiseau n’est pas menacé. Il a toutefois disparu du territoire français alors qu’il était présent sur tout le pourtour méditerranéen. Le dernier couple nichait en 1996 dans le massif des Albères, dans les Pyrénées-Orientales.

La pie-grièche à poitrine rose

Ce passereau brun, gris et noir au ventre rosé se trouve du sud de la France jusqu’en Asie. Il fréquente les terrains ouverts où l’on trouve de grands arbres, comme les platanes ou les peupliers. L’espèce est migratrice et passe l’hiver en Afrique, puis revient nicher en Eurasie au mois de mai. Elle se nourrit principalement de gros insectes qu’elle déchiquette à l’aide d’une petite dent située sur la mandibule supérieure de son bec. La pie-grièche à poitrine rose est en nette régression en Europe, sans doute à cause du dérèglement climatique et de la raréfaction de ses proies. Il ne reste qu’une trentaine de couples en France.

Le traquet oreillard

Portant un masque de plumes noires autour des yeux, le traquet oreillard est un passereau de 16 cm environ. Il occupe principalement le bassin méditerranéen, du sud-ouest de l’Europe à l’Afrique du Nord et jusqu’au nord-ouest des Balkans, et migre vers l’Afrique subsaharienne en hiver. C’est un visiteur estival en France, où on ne le trouve plus en abondance que dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Il apprécie les plaines sèches et les sols caillouteux où il construit son nid dans un trou, sous une pierre. Il se nourrit d’insectes qu’il chasse au sol ou dans la végétation basse.

La rémiz penduline

Ce petit passereau à la silhouette rappelant la mésange possède un masque noir : le dos et le bas de ses ailes sont de couleur cannelle, sa tête et son ventre sont gris ou crème. On la trouve de l’est au sud-est de l’Europe à proximité de l’eau ; elle construit un nid sophistiqué en forme de poire qu’elle suspend aux arbres et se nourrit d’insectes. L’espèce étant en déclin en France, elle est désormais classée comme étant en danger critique d’extinction.

La locustelle luscinioïde

Ce petit passereau de 14 à 15 cm de longueur présente un plumage brun chaud dessus, gris beige dessous. Appréciant les grandes roselières où il se nourrit d’insectes et d’araignées, il est victime de la raréfaction de son habitat : son aire de répartition, qui s’étend du Portugal à la Russie, est de plus en plus fragmentée. En France, on ne le trouve plus que dans quelques zones préservées, notamment la Camargue, le Cotentin et le marais poitevin.

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