La baleine bleue, la plus grande créature sur Terre

C’est le plus grand animal qui existe sur Terre ! Voir une baleine bleue dans l’océan, c’est être témoin d’un miracle de la nature. Pour avoir une idée de la taille de ces créatures marines, imaginez à quoi ressemblent trois bus à la file, ou tentez de vous représenter six éléphants à la queue leu leu. Avec leur cœur de la taille d’une voiture et leur langue qui pèse autant qu’un éléphant, ces baleines sont des êtres colossaux.

En tant que membres des mysticètes, ou cétacés à fanons, elles atteignent ces proportions grâce à une alimentation constituée de minuscules crustacés appelés krill. Une baleine affamée peut avaler 4 tonnes de krill par jour et, pendant leur croissance, les jeunes baleines bleues prennent environ 90 kg toutes les 24 heures.

Menant une existence quasi solitaire et traversant des océans entiers, les baleines bleues font aussi partie des animaux les plus bruyants sur Terre. Elles communiquent à l’aide de sons de très basse fréquence qui se propagent sur des centaines de kilomètres dans les océans. Atteignant 188 décibels (un avion à réaction ne dépasse pas 140 décibels), le chant des baleines bleues est une merveille à la hauteur de ces géantes des mers.

L’ours polaire, le plus grand carnivore

Ces immenses ours blancs sont au sommet de la chaîne alimentaire de l’Arctique. Au paroxysme de la saison de chasse, les mâles les plus gros peuvent peser jusqu’à 800 kg. Utilisant leur odorat très fin pour trouver des proies potentielles, les ours polaires traquent les phoques qui prennent le soleil sur la glace. Capables d’atteindre la vitesse de 40 km/h, ils surprennent leurs victimes pour s’assurer un repas. Ces ours patients peuvent aussi chasser à l’affût, attendant près d’un trou de respiration dans la glace (parfois des heures, voire des jours) qu’un phoque en émerge pour l’attaquer et le mettre à mort.

La graisse de phoque est extrêmement nourrissante et calorique, et même si 2 % seulement des tentatives des ours sont couronnées de succès, cela leur permet de faire assez de réserves pour survivre durant les mois d’été.

Quand la banquise se réduit, les ours polaires perdent autant de possibilités de chasser ; c’est la raison pour laquelle le changement climatique est une si grande menace pour leur survie.

L’albatros hurleur, la plus grande envergure

Avec son envergure de plus de 3,6 m, l’albatros hurleur est bien équipé pour la vie au-dessus de l’océan. Cet oiseau passe la majorité de sa vie en vol, enchaînant les kilomètres au point de pouvoir faire le tour du globe en 46 jours et pouvant couvrir la distance de 16 000 km sans se poser. Tout ceci est possible grâce à l’immense envergure de ses ailes, conçues pour qu’il puisse utiliser les courants aériens à son avantage et réaliser des manœuvres dynamiques qui peuvent lui permettre d’atteindre trois fois la vitesse du vent. Quand il vole, l’albatros fait des pauses pour attraper des poissons et des calmars, et peut également s’abreuver d’eau de mer.

L’albatros hurleur rejoint des colonies sur des îles isolées de l’océan austral uniquement pour se reproduire, et les jeunes restent en vol jusqu’à 10 ans avant d’atteindre leur maturité sexuelle.

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