L’antilocapre, la plus rapide des proies
animaux•Capable de remporter un marathon avec plusieurs kilomètres d’avance, cet animal a une endurance inégalée.Le Monde des animaux
Arpentant les plaines d’Amérique centrale et de l’ouest, l’antilocapre est l’un des mammifères terrestres les plus rapides au monde, distancé en cela seulement par le guépard. Capable d’effectuer des pointes à 89 km/h, cet animal a développé au cours de son évolution une capacité impressionnante à courir sur de longues distances, lorsqu’il était la proie de prédilection du guépard d’Amérique du Nord, à présent disparu. Si elle ne peut pas l’emporter au sprint sur le guépard, l’antilocapre a la capacité de maintenir sa vitesse sur de plus longues durées, ce qui fait qu’elle peut l’emporter facilement sur un prédateur lors d’un marathon.
Sacrée endurance
Dotée d’une grande endurance, l’antilocapre peut parcourir de longues distances sur terrain plat, à une vitesse constante située entre 48 et 64 km/h. Elle peut également accélérer le rythme rapidement en cas de besoin, pour atteindre 89 km/h.
Physiquement, l’antilocapre est bien adaptée à la course grâce à son ossature légère et à ses longues pattes qui lui permettent de prendre rapidement de la vitesse. Sa constitution robuste lui permet de bondir au moindre signe de danger et ses sabots rembourrés sont conçus pour absorber les chocs lors de la course. Afin de maintenir son élan, l’antilocapre court la gueule ouverte, ainsi sa trachée, son cœur et ses poumons surdimensionnés peuvent absorber plus d’oxygène et activer la circulation sanguine, ce qui est nécessaire au cours d’un sprint.
Un corps fait pour la course
Alors que la plupart des animaux sont bâtis soit pour la vitesse, soit pour l’endurance, l’antilocapre l’est pour les deux à la fois. Ses pattes longues et minces ont une faible masse mais sont dotées de muscles puissants situés tout près du torse. Lorsqu’elle court, l’antilocapre croise ses pattes avant et arrière pour augmenter la longueur de ses foulées.
Les sabots pointus de l’antilocapre possèdent des coussinets épais qui absorbent les chocs lors de courses de vitesse sur sol dur. Les sabots des pattes avant sont plus gros que ceux des pattes arrière pour porter l’essentiel du poids de l’animal lors de la course.
L’ossature légère et les longues pattes de l’animal lui facilitent la tâche pour courir à grande vitesse. Sa colonne vertébrale s’incurve légèrement pour permettre aux pattes avant et arrière de se chevaucher et augmenter la taille des foulées. On retrouve ce mécanisme chez le guépard, mais en plus performant.
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