Certaines guêpes dites parasitoïdes ont évolué pour utiliser d’autres insectes comme hôtes pour le développement de leur progéniture. La guêpe femelle possède un ovipositeur spécialisé, une structure en forme d’aiguille, qui lui permet de déposer ses œufs à l’intérieur du corps de l’insecte hôte.

Trouver sa proie

Le processus commence lorsque la guêpe localise une proie appropriée : elle peut utiliser différents signaux chimiques pour détecter les insectes qui conviennent le mieux à ses besoins. Une fois l’hôte trouvé, la guêpe dépose un œuf dans le corps de l’insecte choisi qui est toujours vivant.

L’œuf se développe ensuite à l’intérieur de l’insecte hôte, se nourrissant de ses tissus tout en évitant de le tuer immédiatement. Si certaines guêpes parasites ciblent des espèces d’insectes très particulières, d’autres sont moins regardantes et peuvent parasiter plusieurs espèces différentes.

Une proie insouciante

La relation entre la guêpe et l’insecte hôte est complexe. L’insecte hôte continue à vivre normalement, ignorant la présence de l’œuf à l’intérieur de son corps. Pendant ce temps, la larve de la guêpe se nourrit des ressources de son hôte, se développant et se transformant petit à petit. Une fois que la larve a terminé son développement, elle émerge de l’insecte, ce qui le tue. Il arrive parfois que la guêpe paralyse l’insecte choisi durant tout le développement de sa larve.

Ce comportement de parasitisme est à la fois effrayant et fascinant. Bien que cela puisse paraître cruel, il illustre l’ingéniosité dont font preuve les guêpes parasitoïdes pour assurer la survie de leur descendance en exploitant les ressources disponibles dans leur environnement.

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