La chèvre réussit les tests d’intelligence des primates

Quand on leur présente une tâche impliquant de tirer plusieurs leviers en échange d’un fruit, les chèvres ont de bons résultats. Les mêmes casse-tête sont utilisés avec des primates très intelligents, comme les chimpanzés. Encore plus impressionnant, quand on leur assigne la même tâche quatre ans plus tard, les chèvres se rappellent quoi faire immédiatement. L’expérience n’a toutefois pas un taux de réussite de 100 %.

On pense désormais que les chèvres sont capables de communiquer avec les humains aussi efficacement que les chats ou les chiens. Elles demandent des friandises à leurs maîtres comme le feraient des chiots. Dans la nature, les chèvres escaladent des parois rocheuses et grimpent au sommet des arbres pour chercher à manger. Il semble que la recherche de nourriture soit une bonne motivation pour pousser ces animaux à réfléchir.

L’abeille communique grâce à une danse complexe

Connus pour la fameuse “danse des abeilles”, ces insectes utilisent des mouvements inhabituels pour transmettre des messages. Une abeille vole en décrivant une figure en forme de 8, communiquant des informations détaillées. Avec leur mémoire spatiale bien meilleure que celle de la plupart des oiseaux, les abeilles sont des championnes de l’orientation. Elles peuvent créer une carte mentale de leur environnement et donner des directions précises aux autres membres de la ruche. La danse informe leurs congénères de la direction et de la distance d’une source de nourriture qui pourrait les intéresser.

Le travail ne cesse jamais dans une ruche, et les ouvrières âgées attrapent parfois un membre d’une génération plus jeune et le secouent violemment. Cela semble être une manière de dire à la jeune abeille qu’elle doit apprendre à suivre le rythme.

Les rats ont utilisé leur ruse et leurs techniques de survie pour envahir la planète

On entend parfois qu’on n’est jamais à plus de 2 m d’un rat, mais c’est faux : les scientifiques estiment que ce serait plutôt 50 m. Seul un animal très intelligent peut envahir presque tous les continents de la planète comme l’ont fait ces rongeurs. Ils évoluent depuis l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années. Leurs moustaches sont l’une des adaptations fascinantes qu’ils ont développées. Un tiers du système sensoriel du rat est dédié aux informations collectées par ces poils spécialisés. L’arrangement en quadrillage des moustaches a une utilité : chaque poil est connecté à une zone correspondante dans le cerveau via un nerf. Les poils sont contractés d’avant en arrière, touchant des surfaces à des angles variés pour construire une image mentale de l’environnement, un peu comme nos doigts qui touchent un objet pour l’identifier.

Si le fait de sentir le monde à travers ses moustaches n’est pas exactement de l’intelligence, la façon dont les rats interprètent ces informations l’est certainement. Ce sens supplémentaire permet au rat de se cacher des prédateurs quand il cherche à manger la nuit, quand il se glisse dans les habitations ou quand il identifie des objets sans même les regarder. Un rat peut sentir la différence entre du papier de verre à grain fin et épais simplement en l’effleurant avec ses moustaches.

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