La plupart des coraux sont des créatures composites, contenant dans leur corps des algues microscopiques appelées zooxanthelles. L’unité individuelle au sein d’une colonie est connue sous le nom de polype, et un tiers de chaque polype peut être composé des algues avec lesquelles il forme une relation mutuellement bénéfique, ou symbiotique. Vivant dans une eau claire, les algues microscopiques sont capables de réaliser la photosynthèse, et elles apportent au corail des nutriments tels que du glucose et divers acides aminés (les éléments constitutifs des protéines). Le corail fournit aux algues un environnement relativement sûr et stable proche de la lumière du soleil ainsi que du dioxyde de carbone pour leur métabolisme, qui à son tour est utilisé, avec d’autres nutriments, par ces minuscules plantes pour la photosynthèse. Il s’agit d’une forme de dépendance mutuelle très étroite, mais si le corail est stressé, par une élévation de la température de la mer par exemple, il expulsera alors les algues de son corps. C’est ce qu’on appelle le blanchissement des coraux, simplement parce que le corail devient blanchâtre, ayant perdu la coloration apportée par les algues. En supposant que les conditions s’améliorent, le corail est susceptible d’intégrer de nouveau d’autres algues dans son corps ; sinon, il mourra.

La reproduction

Les coraux se reproduisent souvent la nuit et, dans un récif, ils peuvent libérer un grand nombre de spermatozoïdes et d’œufs dans l’eau en même temps, dans un événement décrit comme un frai synchrone. Cette production massive augmente la probabilité d’une fertilisation réussie et les larves qui en résultent sont emportées par les courants océaniques. Dans d’autres cas cependant, le corail peut se reproduire localement par division asexuée, les colonies existantes se divisant.

Le saviez-vous ?

Les tentacules des polypes ont des cellules piquantes spéciales appelées nématocystes leur permettant de tuer des proies telles que de petits poissons en pénétrant dans leur corps. Cela se produit lorsqu’un poisson touche un tentacule. Par la suite, les tentacules manipuleront le poisson pour le positionner afin qu’il puisse entrer dans l’estomac du polype.

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