Prix Femina : Le franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy a été couronné pour « Le Rêve du jaguar »
PLUME D’OR•Les lauréats des prix Femina « spécial », « du roman étranger » et « de l’essai » ont aussi été désignésO.M. avec AFP
Après le Goncourt, décerné lundi 4 novembre 2024 à Kamel Daoud, c’est le prix Femina du roman qui a été remis, mardi 5 novembre 2024, à l’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy pour Le Rêve du jaguar, déjà couronné du Grand Prix du roman de l’Académie française en octobre 2024.
« C’est un prix que j’attendais depuis dix ans », a déclaré le lauréat depuis le musée Carnavalet-Histoire de Paris, rappelant que sa langue maternelle n’était pas le français mais l’espagnol.
Le Rêve du jaguar, publié par les éditions Rivages, est dans la lignée des sagas familiales, entre Amérique du Sud et France… L’auteur de 37 ans l’a emporté grâce à cinq voix contre quatre pour Emma Becker pour Le Mal joli.
L’Amérique du Sud à l’honneur
Une autre Sud-Américaine a été récompensée puisque la Chilienne d’origine palestinienne Alia Trabucco Zeran a reçu le prix Femina du roman étranger pour Propre (éditions Robert Laffont). « C’est un honneur que Propre soit le premier roman latino-américain qui obtienne le prix Femina étranger », a-t-elle déclaré.
Le prix Femina de l’essai a, quant à lui, été décerné à Paul Audi pour Tenir tête (éditions Stock), un essai sur l’antisémitisme en France dont l’écriture a été bouleversée par les événements survenus au Proche-Orient depuis le 7 octobre 2023.
« Je me sens en quelque sorte porté à défendre la lutte contre l’antisémitisme d’un point de vue qui n’est pas, justement, celui d’un Juif, car je n’en suis pas un », a déclaré ce philosophe franco-libanais.
Notre dossier « Prix littéraire »Enfin, un prix spécial a également été attribué à l’Irlandais Colm Toibin, pour Long Island (éditions Grasset). Présent à la remise du prix, il a remercié la traductrice de ses quinze ouvrages, Anna Gibson.
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