On a lu « L’assassin Eighteen » de John Brownlow

Bruno_30, blogueur et contributeur du groupe de lecture 20 Minutes Books, vous recommande « L’assassin Eighteen » de John Brownlow, paru le 14 mars 2024 aux Éditions Gallimard.

Sa citation préférée :

« […] « C’est quoi le plan ? hurle-t-elle en retour. – Tu les tiens à distance jusqu’à ce que j’en trouve un. » »

Pourquoi ce livre ?

• Parce que le britannique John Brownlow naviguait jusqu’ici sous les radars mais il vient de lancer une nouvelle série de romans d’espionnage : les aventures de l’agent Seventeen, un numéro, puisque nous sommes dans le monde de James Bond et de Jason Bourne, un monde où les tueurs portent des numéros, un monde où se font et se défont les légendes. On a commencé par le deuxième épisode qui peut se lire indépendamment du précédent (L’agent Seventeen) mais si vous prévoyez de rester longtemps sur la plage, prenez les deux.
• Parce que ce gros pavé fait partie de ces romans où l’on peut laisser sans stress tomber le héros du haut du quarantième étage en nous racontant quelques anecdotes, aller piquer une petite tête rafraîchissante dans l’eau, revenir pour quelques pages où le héros continue sa chute vertigineuse agrémentée d’autres histoires, aller se chercher un cocktail au bar, et revenir juste à temps pour la chute qui verra le héros invincible se relever, son costume à peine froissé, et repartir à l’assaut des méchants qui l’ont précipité dans le vide. Voilà, vous venez de lire le résumé des chapitres 74 à 76.
• Parce que généreux, John Brownlow nous replace tous les trucs qui nourrissent les romans d’espionnage en ce moment : les Tigres d’Arkan de Serbie, les manœuvres de l’Otan de novembre 1983, la station d’écoute du Svalbard, … tout y passe, l’auteur a bien fait son job.
• Parce qu’autant dire que si la prose reste agréable à lire, elle ne revendique évidemment pas les prix qu’on court et ne tente même pas de rivaliser avec un John Le Carré. Pour tout dire, le divertissement serait tout à fait agréable si l’auteur (qui est aussi scénariste et réalisateur) ne se croyait pas obligé d’enchaîner les cascades incroyables et les combats épiques qui sont du meilleur effet au cinéma mais qui, sur le seul papier comme écran, tombent quand même un peu à plat et finissent peut-être un peu par lasser.

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. L’agent 17 déprime. Il attend son heure ou plutôt celle de Eighteen qui ne va pas tarder. Mais… le sniper est une fillette de 9 ans ! C’est même sa propre fille ! Et voilà un virus informatique qui prépare un holocauste nucléaire. Seventeen va devoir reprendre du service !

Les personnages. L’agent Seventeen, sa fille et quelques amies. Des affreux jojos dignes d’un James Bond. Et l’agent Eighteen alors ?

Les lieux. Un peu partout dans le monde comme il se doit dans ce type de roman : du Svalbard jusqu’au port de Buenos Aires.

L’époque. De nos jours, juste avant l’holocauste nucléaire si Seventeen manque son coup…

L’auteur. Le Britannique John Brownlow est un scénariste qui vit désormais au Canada. L’assassin Eighteen est son second roman d’espionnage avec l’agent Seventeen.

Ce livre a été lu avec le soleil dans les yeux. C’est en vacances, les doigts de pied en éventail, qu’il faut savourer ce gros pavé qui n’est pas là pour nous prendre la tête !

Vous voulez nous recommander un livre qui vous a particulièrement plu ? Rejoignez notre communauté en cliquant ici