« Printemps de Funérailles »: Alexandre-Fritz Karol, meilleur auteur inconnu dans la catégorie « Imaginaire »
FANTASY•« Printemps de Funérailles » d'Alexandre-Fritz Karol a remporté fin décembre 2021 le Prix des auteurs inconnu dans la section «imaginaire»Edwige membre de la communauté 20 Minutes Livres.
L'essentiel
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- Aujourd'hui, « Printemps de Funérailles » de Alexandre-Fritz Karol, lauréat du Prix des auteurs inconnus, paru le 20 juin 2020 aux Éditions Crin de chimère.
Edwige, blogueuse et nouvelle contributrice du groupe de lecture 20 Minutes Livres, vous recommande Printemps de Funérailles d' Alexandre-Fritz Karol, lauréat du Prix des auteurs inconnus dans la catégorie « imaginaire » pour son livre sorti le 20 juin 2020 aux Éditions Crin de chimère. Décerné par une trentaine de blogueurs et de blogueuses littéraires, ce prix couronne un livre autoédité ou édité en petite maison d’édition au cours de l’année écoulée dans quatre catégories : littérature blanche, littérature noire, imaginaire et romance.
Sa citation préférée :
« « C’est la rencontre terrible de deux mondes que tout oppose, mais que l’acier unit pourtant dans un langage commun, à la simplicité lapidaire. On tue et on avance. » »
Pourquoi ce livre ?
- Parce que ce livre a remporté le 21 décembre le Prix des Auteurs Inconnus dans la catégorie « Imaginaire », ce qui est un gage de qualité. Printemps de funérailles a marqué le jury par sa capacité à créer un monde « jusque ses moindres détails », avec un « arrière-plan social et géopolitique convaincant », et le contraste entre « l’univers sombre de l’histoire et la pointe d’humour que l’auteur sait distiller tout du long ». « Le tandem formé par Falkenn, le chasseur de prime, et Boniface, le chat qui parle, fera date ! »
- Parce que le roman est écrit dans une langue si travaillée et soutenue qu’elle semble ciselée — chaque mot est exactement à sa place ; c’est un vrai plaisir de lecture —, truffée de jeux de mots et de clins d’œil, il y a fort à parier qu’on en découvre de nouveaux à chaque nouvelle lecture. D’après l’auteur, le nom de Falkenn est un hommage à Peter Falk, l’acteur qui incarnait Columbo, ou encore, le chat Boniface tire paradoxalement son nom d’un pape malheureux. Que dire alors d’Ambroisie, qui porte un nom qui évoque à la fois un nectar divin d’immortalité… et une plante allergisante ?
- Parce que les enjeux et intrigues stratégiques sont fascinants. Chaque proche du pouvoir ayant son propre agenda, des alliances se font et se défont au rythme des trahisons. Chaque décision entraîne son lot de répercussions qui répondent à la simple logique. Cela rend ces jeux politiques d’autant plus réalistes et intéressants.
- Parce que les dialogues sont émaillés de bon nombre de réparties qui font franchement sourire et presque oublier le contexte très sombre d’une cité en guerre. En voici un exemple : « – J’aimerais bien t’y voir, maugréa Boniface. Ce n’est pas toi qui as l’impression que tes boyaux sont éparpillés aux quatre vents et que tu vas vomir par une dizaine de bouches différentes ! – Tu n’as pas de bouche, Boniface, répliqua Falkenn. C’est une gueule. Et tu l’ouvres un peu trop, je trouve. »
- Parce que l’action démarre très vite et ne redescend quasiment jamais. Rebondissant des mésaventures des uns aux péripéties des autres, elle mène tout droit vers un final grandiose où tout se mélange dans une tension palpable.
- Parce que derrière ces aventures burlesques se dessine toute une réflexion sur la place des uns et des autres dans une société loin d’être égalitaire. Une société dans laquelle les puissants décident sans se soucier des répercussions sur le reste de la population (qui est d’ailleurs quasiment la seule à les subir), ça vous rappelle quelque chose ?
L’essentiel en 2 minutes
L’intrigue. Une guerre qui s’éternise, un tandem chasseur de primes, une voleuse qui se cache dans une ville menacée… il n’en faut pas plus pour qu’on devine une avalanche de rebondissements possibles. Pourtant, il va falloir compter aussi avec des pouvoirs maléfiques.
Les personnages. Le duo Falkenn/Boniface, un chasseur de prime et son chat métamorphe qui parle, apporte au roman une énorme dose d’humour et de dérision. Renforcé par quelques autres fortes têtes qui n’ont pas, non plus, leur langue dans leur poche.
Les lieux. Comme tout roman de fantasy, Printemps de funérailles se passe dans un monde imaginaire, savoureusement détaillé. Fortement inspiré de Warhammer, on y trouve toute la noirceur et toute la diversité de la franchise. Pour autant, l’auteur a su rendre son monde accessible au lecteur non averti.
L’époque. Le roman, qui a son propre calendrier, déjoue tous les essais de le rapprocher d’une époque de notre monde. On retrouve bien des touches médiévales, victoriennes ou western mais c’est avant tout un monde de magie et de créatures magiques.
L’auteur. Alexandre-Fritz Karol a la passion de l’histoire et des jeux de rôles. Printemps de funérailles, son premier roman publié, est né d’un scénario imaginé pour le jeu de rôle Warhammer. L’écriture lui a permis de prendre le contrôle d’un univers, pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.
Ce livre a été lu avec une certitude : Alexandre-Fritz Karol n’en est, ici, qu’à ses débuts et ils sont fort prometteurs. Ça tombe bien : il a confié à l’équipe du Prix des Auteurs Inconnus qu’il travaille sur un récit qui s’attachera à « un détail présent dans Printemps ». Les paris sont ouverts !
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