Cassiopée, contributrice du groupe de lecture « 20 Minutes Livres » et blogueuse, vous recommande Fils du passé de Blanca Miosi, paru le 21 novembre 2019 aux éditions Independently published.

Sa citation préférée :

« « Mon cher Daniel, nous ne devons pas oublier nos origines. Et la nôtre est si particulière que l’Humanité a fait l’impossible pour nous rayer de la surface de la terre. » »

Pourquoi ce livre ?

• Parce que l’écriture est fluide, le style très vivant, la traduction excellente et le vocabulaire de qualité. Malgré les nombreuses époques, on ne se perd pas car la date est, si besoin, indiquée en titre de chapitre. En outre, il n’y a pas pléthore de personnages et les situations de chacun sont très claires. Ce qui est également captivant, c’est que l’intérêt ne faiblit pas. La vie de chacun se découvre par petites touches et les révélations progressives maintiennent l’attention du lecteur.
• Parce que dans ce roman habilement construit, richement documenté, Blanca Miosi nous entraîne dans plusieurs lieux à différentes époques (De 1943 à 2005). Les retours en arrière éclairent la personnalité des protagonistes, surtout Daniel Kozlowski dont le caractère, la vie, les ressentis sont très développés.
• Parce que l’auteur est une conteuse hors pair et que ses récits sont prenants. On ne peut que comprendre Maud Hillard, sa fidèle traductrice, qui prend du plaisir à découvrir ses textes et à nous les faire partager.
  

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. Un couple vit tranquillement dans une maison, en usufruit, à Chicago. Le petit-fils du propriétaire débarque (alors qu’on leur avait dit qu’il n’y avait pas d’héritier). Veut-il récupérer l’habitation ou autre chose ?

Les personnages. Daniel, Juif polonais, 10 ans pendant la Seconde Guerre mondiale et maintenant médecin aux Etats-Unis, Viveka sa très jeune femme, Francis Hamilton un jeune homme qui débarque dans leur vie.

Les lieux. Varsovie, Chypre, Chicago.

L’époque. De 1943 à 2005.

L’auteur. Blanca Miosi est une écrivaine et romancière péruvienne vénézuélienne. Il est né à Lima (Pérou) qui réside depuis plusieurs décennies à Caracas, Venezuela. Elle a étudié le dessin à l’École nationale des beaux-arts du Pérou. Elle a écrit Waldek qui raconte l’histoire de son mari survivant d’Auschwitz.

Ce livre a été lu avec intérêt par Cassiopée et cet intérêt n’a pas faibli tout au long de cette lecture. « L’auteure a réussi à maintenir mon attention en distillant des indices sur les personnages très régulièrement par le biais de retours en arrière. De plus, le fait historique réel évoqué est passionnant. »

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