Christian, contributeur du groupe de lecture 20 Minutes, vous donne son avis sur «Les Suprêmes chantent le blues» par Edward Kesley Moore chez Actes Sud (300 p., 22,50€).

Ma citation préférée:

« «Le blues, c'est ce que devient une chanson d'amour une fois que le chanteur s'en est pris plein la gueule. Quelle raclée la vie avait-elle flanquée à ce barbu qui, les yeux rivés au sol, emplissait l'espace d'une tristesse aussi belle ? » »

Pourquoi ce livre?

Parce que les histoires sont multiples et les vies des personnages se croisent , se recroisent, une vraie toile d'araignée.

Parce que le passé est le dénominateur commun du livre, peu importe ce qu'il a fait, l'important c'est ce que vous en faites.

Parce que tous les personnages principaux sont attachants. On n'arrive pas à décrocher de la lecture. Mention spéciale pour l'énigmatique Audrey qui dans un music-hall délabré, raconte en musique façon stand-up sa vie à Chicago.

Parce que le blues est partout et accompagne la lecture.

Parce que, parfois drôle, parfois émouvant, le récit offre une large gamme d'émotions.

L'essentiel en 2 minutes

L'intrigue. Plainview dans l'Indiana est une de ces ville où tous le monde se connait. Quand la passionaria de la vertu épouse le gérant du club de blues, ça attire du monde. Un guitariste, El Walker, vient jouer à l'église. Celui-ci avait pourtant fait une promesse : ne plus revenir dans cette ville .

Les personnages. Odette mariée au chef de la police, pièce centrale du livre et narratrice, l'élégante Barbara Jean qui cache une enfance douloureuse et Clarice qui vit enfin son rêve : être une grande pianiste. Mais aussi El Walker, personnage central et l'énigmatique Audrey.

Les lieux. Plainview dans l'Indiana

L'époque. Epoque actuelle

L'auteur. Edward Kesley Moore est romancier et musicien, il vit à Chicago