Amandine, contributrice du groupe de lecture 20 Minutes et blogueuse, vous donne son avis sur Il n’est jamais plus tard que minuit d’Isabelle Never.

Ma citation préférée :

« « La vie peut-elle être belle, objectivement, ou est-ce le regard qu’on porte sur elle qui la rend ainsi ? » »

Pourquoi ce livre ?

Parce que cette écriture à fleur de peau est bouleversante. Elle sent la mort, la sueur, l’amour.

Parce que ce vol sec pour le Myanmar nous ravit. Plus qu’un road trip, un voyage spirituel et initiatique au pays du bouddhisme.

Parce que ce livre optimiste donne des clés pour sortir d’un deuil douloureux.

Parce que l’auteur confronte les mentalités occidentales et asiatiques bien différentes.

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. Jeanne traverse la vie comme un somnambule depuis la mort de son mari et de ses deux filles dans un accident d’avion. Laisser partir ses anges, tout un chemin. Il se fera loin de chez elle, en Birmanie.

Les personnages. Jeanne a reçu une éducation catholique mais c’est au pays de Bouddha qu’elle arrive à lâcher prise, à se débarrasser de sa colère et à faire à nouveau de belles rencontres.

Les lieux. Les Birmans vivent dans la pauvreté et sont confrontés à la violence du régime. Mais la spiritualité les aide à être heureux malgré tout.

L’époque. En 2004, alors qu’Aung San Suu Kyi est encore en résidence surveillée et que la junte militaire dirige d’une main de fer le pays.

L’auteur. Isabelle Never travaille dans l’humanitaire et le développement. Après six années en Birmanie, elle vit au Laos depuis 2012. Il n’est jamais plus tard que minuit est son premier roman.