« On m’a dit depuis très longtemps que j’étais Asperger » : Damso se confie sur sa santé mentale
action ou vérité•À l’occasion de la sortie de son nouvel album « J’ai menti », Damso revient sur ses passages à videC.F.
En juillet dernier, Damso annonçait la fin de sa carrière après la sortie de son album « BĒYĀH » prévu en 2025. Finalement, c’est en cette fin 2024 que l’artiste belge sort sont nouvel album très justement intitulé « J’ai menti ».
Dans une interview donnée au Parisien, il revient sur les différentes phases qu’il a traversées ses dernières années et notamment sur sa santé mentale. « Je vais mieux moralement, mentalement et physiquement », explique le rappeur qui aspire désormais à une vie simple : « Ce qui m’intéresse désormais, c’est de collectionner des moments de réjouissances, parfois petits, dans une promenade, dans un café… Cela fait de beaux souvenirs et une belle vie ».
Le rappeur n’hésite pas à revenir sur les creux émotionnels qu’il a connus dans sa vie « mais les moments de déprime sont moins nombreux qu’avant, c’est comme un microclimat. Il faut juste s’adapter à ces moments et je le fais de façon paisible ».
« Je suis Damsautiste »
L’artiste admet s’intéresser beaucoup à la psychologie tout en reconnaissant n’avoir jamais consulté de professionnel, trouvant davantage de réconfort auprès de ses proches. « Depuis que j’ai 4 ans, on me dit de manière péjorative, soit que je suis HPI, soit autiste, soit dans la lune, bref, dans mon truc. Pareil dans mes relations, cela n’allait pas et en gros, c’était toujours à moi de faire des efforts ».
Le rappeur né à Kinshasa en République démocratique du Congo poursuit : « comme beaucoup de gens, j’essaie juste d’évacuer mes traumas. Je n’ai pas demandé à vivre dans la guerre quand j’étais gamin. Je les évacue juste derrière un micro, c’est cool. Je n’ai pas à me justifier. C’est ce que dit cette chanson, Allez, on arrête… Je suis Damsautiste ». Une élégante manière d’inviter son public à davantage de compassion avec eux-mêmes.