De notre envoyé spécial à Malmö (Suède)

Iel succède à Céline Dion au palmarès des victoires de la Suisse à l’Eurovision (elle avait décroché le trophée en 1988 en chantant Ne partez pas sans moi). Nemo a remporté, dans la nuit de samedi à dimanche, la finale du concours qui se déroulait à la Malmö Arena.

Avec 591 points, l’artiste, qui interprétait, The Code, une chanson évoquant métaphoriquement sa non-binarité, s’impose devant les représentants de la Croatie (547 pts) et de l’Ukraine (453 pts).

« Je décris cette évolution personnelle faite de moments très beaux mais aussi très difficile, nous avait expliqué Nemo. Dans la chanson, vous avez le drama et le réconfort. C’est dingue de se dire que tout est raconté en trois minutes. Mais si vous écoutez, vous pouvez presque ressentir comment j’ai vécu ce parcours. »

La France, avec Slimane, se classe à la quatrième place et retrouve le top 5, trois ans après la deuxième place de Barbara Pravi et son Voilà. L’artiste tricolore, qui interprétait Mon amour, a livré une prestation parfaite de bout en bout samedi soir. Il a terminé deuxième des votes du jury (218 points) et quatrième des votes du public (227 points), soit un total de 445 points. Il était dans le registre de l’émotion.

Edition traversée par les controverses

Seule Eden Golan jouait la même carte. La chanteuse israélienne a bénéficié du soutien massif du télévote (323 points) tandis que les jurys l’ont classée 12e avec 52 points. Elle termine à la cinquième place avec un total de 375 points.

L’édition 2024 restera comme l’une des plus tendues de l’histoire de l’Eurovision. En plus des controverses au sujet de la participation d’Israël, elle a été marquée par la disqualification d’un candidat. Elle s’est jouée à 25 et non à 26 après que le Néerlandais Joost Klein a été exclu samedi après-midi en raison d’un « comportement inapproprié enfreignant les règles du concours ».