« Il fut une époque à graver dans les annales Comme les temps forts du Hip Hop sur Paname C'était alors abreuvé de sensations fortes Au-delà de toutes descriptions quand cela te porte Paris sous les bombes C'était Paris sous les bombes Le mieux c'était d'y être Pour mesurer l'hécatombe »

Il y a trente ans NTM plaçait Paris sous les bombes. Sorti le 28 mars 1995, l’album Paris sous les bombes est un classique instantané du hip-hop hexagonal, un acte fondateur pour le rap social à la française.

En alternant, hymnes fédérateurs, autour de la colère, constats sociaux amers mais aussi morceaux très légers, NTM tenait son grand succès populaire. Avec des instrus ouvertes sur différents genres musicaux, l’album amenait à lui à la fois une nouvelle génération et aussi des mélomanes qui, jusque-là, ne s’étaient pas intéressés au rap français.

Une famille, avec ses vieux…

Trente ans plus tard, le hip-hop est - et de loin - la musique la plus écoutée en France, reconnue comme une richesse artistique. Et la diversité des rappeurs montre que le genre n’a pas à regretter un quelconque « âge d’or » du rap.

Pourtant, il se trouvera peut-être, ici ou là, quelques darons pour pérorer, en ce 30e anniversaire de l’album culte de NTM, que « c’était mieux avant ». Car la grande famille du rap compte maintenant de nombreux « anciens », artistes ou fans quinquagénaires qui baignent dans le hip-hop depuis leur adolescence…

À l’occasion de cet anniversaire, 20 Minutes se demande donc si le rap est devenu une musique de darons. Vous avez plus de 40 ans et vous écoutez encore du rap ? Ok mais du rap récent ou du rap de votre époque ? Vous avez moins de 25 ans et vous écoutez du rap ? Ok mais des jeunes rappeurs ou aussi des classiques des années 1990 ?

Racontez-nous en commentaires ou dans la boîte de dialogue ci-dessous. Vos contributions serviront à l’écriture d’un futur article.