Avec « Banishers : Ghosts of New Eden », le studio Don’t Nod chasse de vieux fantômes
JEU VIDéo•Le studio français (connu pour la série « Life is strange ») sort ce mardi un nouveau jeu à la narration bien léchée. Mais en interne un syndicat alerte sur le niveau de stress des équipesGuillaume Carlin
Don’t Nod n’a plus vraiment la pancarte du nouveau venu sur le marché des jeux vidéo. Après le succès de la franchise « Life is strange » et de Vampyr, des jeux qui se distinguaient par une richesse dans la narration, le studio français remet ça avec la sortie ce mardi de Banishers : Ghosts of New Eden. On y incarne un couple d’exorciste, Antea et Red, fraîchement débarqué dans la fictionnelle New Eden aux Etats-Unis lors des balbutiements de la colonisation, en 1695.
Très immersif et salué pour sa qualité graphique, portée par l’Unreal Engine 5, Banishers : Ghosts of New Eden se distingue par les choix que peut faire le joueur tout au long de l’aventure, des choix qui affectent franchement la suite de l’histoire. Il y a donc plusieurs fins possibles et, de nouveau, le studio parisien mise sur une narration trépidante pour tenir le joueur en haleine tout au long de la vingtaine d’heure de jeu que requiert l’arc principal de l’histoire.
Boreout et burnout
Mais les démons s’agitent également au sein de Don’t Nod. Mercredi 7 février, le Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo (STJV) a dénoncé le « chaos ambiant » au sein du studio. « Le temps et la vision à long terme nécessaires à la qualité de vie viennent à disparaître, entraînant davantage de stress parmi les employé·es et provoquant des situations de boreout/burnout », a écrit le syndicat, qui se plaint également d’être empêché par la direction de l’entreprise. Celle-ci a dit dans Libération prendre le rapport du STJV « très au sérieux en interne ».
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