Affaire Cauet : « J’en chiale la nuit », explique le présentateur qui continue de contester toutes les accusations
VIOLENCES SEXUELLES•Invité sur BFMTV, Sébastien Cauet réagit aux accusations de viols et agressions sexuellesL.Be. avec AFP
«Tout est faux, tout est mensonger, répète la star de NRJ Sébastien Cauet, visé par trois plaintes pour viols et agressions sexuelles. Nous avons des documents qui nous permettent de porter plainte pour extorsion de fonds en bande organisée ». Sur la défensive, l’animateur vedette ne dévie pas de sa ligne au micro de Benjamin Duhamel sur BFMTV dans l’émission « C’est pas tous les jours dimanche ».
« J’ai donné l’intégralité de tous les échanges que nous avons pu avoir [avec l’accusatrice] à la police, tout est faux, tout est mensonger, je le dis et je m’arrête là », a-t-il asséné avant de confier : « J’en chiale le soir de ne pas pouvoir vous montrer ni à vous, ni à d’autres, les documents ». Des documents qui seraient, selon lui, accablants et qui prouveraient la tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, sans préciser qui serait derrière et pourquoi. De même, il n'a jamais dit s'il avait eu ou non une relation consentie avec la jeune femme, Julie, 25 ans, qui l'accuse de viols, alors qu'elle était mineure.
Les trois plaintes visent des faits de viol et d’agression sexuelle, a indiqué le parquet de Paris mardi. Le parquet de Nanterre est lui saisi des faits de harcèlement dénoncés par Sébastien Cauet. L’animateur a convenu avec NRJ « d’un commun accord » de « son retrait provisoire des antennes » de la radio.
La plainte pour deux viols a été déposée par une jeune femme de 25 ans prénommée Julie, qui a expliqué que les faits s’étaient produits lors de son adolescence, en 2014. Cette dernière, que 20 Minutes a pu rencontrer, a raconté que l’animateur lui avait demandé une fellation, et qu’après un premier refus, elle lui avait accordée contre son gré. « La paroles des femmes victimes est sacrée, dans mon cas il s'agit de mensonges », a déclaré Cauet, se disant « en morceaux, dévasté ».
De nombreuses études, recensées notamment par l’association belge Femmes de droits, ont établi que les fausses accusations de viols sont très rares. Elles ne représentent que 2 à 6 % des plaintes, rappelait Causette dans un article publié le 1er février 2022.
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