SOUVENIRSMoitié hommes, moitié musicos, les Rainbow Rangerz enchantent les geeks

Montpellier : Moitié hommes, moitié musicos, les Rainbow Rangerz réenchantent les musiques geeks

SOUVENIRSL’orchestre montpelliérain sera au TGS, au Parc des expositions, ce week-end
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • Les Rainbow Rangerz, dont chacun des membres arbore une couleur de l’arc-en-ciel, comme les héros des sentai, sillonnent les festivals et les conventions geeks avec leurs reprises de tubes issus de dessins animés ou de jeux vidéo.
  • Ce groupe montpelliérain a l’ambition de « défendre ces musiques comme des musiques à part entière », confie Léon Rouillon, chanteur et trompettiste.
  • Les Rainbow Rangerz interprètent à la sauce jazz, reggae, metal ou disco, les génériques des dessins animés « Code Lyoko », « Pokémon », « Les mystérieuses cités d’Or » ou « My Hero Academia », ou des morceaux du jeu vidéo « Mario Kart ».

Ils sont les Bioman de la bamboche. Les Power Rangers de la nouba. Les Rainbow Rangerz, dont chacun des membres arbore une couleur de l’arc-en-ciel, comme les héros des sentai, sillonnent les festivals et les conventions geeks avec leurs reprises de tubes issus de dessins animés ou de jeux vidéo. Ils seront au TGS, au Parc des expositions, à Montpellier (Hérault), ce week-end.

Ce groupe montpelliérain, qui plonge à chaque fois les halls des parcs d’exposition dans une ambiance électrique, a l’ambition de « défendre ces musiques comme des musiques à part entière, confie Léon Rouillon, chanteur et trompettiste de l’orchestre. Ce sont des morceaux carrément adaptés au live, et pas simplement des morceaux qui accompagnent des images. » Et d’ailleurs, Léon Rouillon n’était pas particulièrement geek, quand il a rejoint cette drôle de formation. « Mais je me suis complètement pris d’affection pour ces musiques ! » Et aujourd’hui, confie le musicien, « il n’y a pas grand-chose que j’aime plus jouer que ça ! La barrière, avec le public, est complètement brisée. C’est très participatif, très communicatif. C’est ce que j’aime. »

« C’est un groupe qui sait mettre l’ambiance »

Martin Delaure, le batteur, en revanche, a été bercé par ces musiques de dessins animés et de jeux vidéo. Et dans tous ces morceaux, « musicalement, y’a quelque chose », confie-t-il. Frédéric Deveze, organisateur du TGS, est sous le charme de cet orchestre haut en couleur. « C’est un groupe qui sait mettre l’ambiance, confie-t-il. Ce sont des musiques qui rappellent des souvenirs, et qui font danser les gens. »

Samedi (10 h 45), les Rainbow Rangerz interpréteront à la sauce jazz, reggae, metal ou disco, les génériques des dessins animés Code Lyoko, Pokémon, Les mystérieuses cités d’Or ou My Hero Academia, ou des morceaux issus du jeu vidéo Mario Kart. Et si ces œuvres sont toutes « repiquées à l’oreille » et réorchestrées, « le public, dans les conventions, est très, très calé, et a absolument toutes les références, il reconnaît assez vite les morceaux », sourit Léon Rouillon. « Avec le générique de Pokémon, forcément, on est sûr que tout le monde va chanter avec nous, reprend Martin Delaure. Mais l’idée, c’est aussi de faire découvrir des morceaux un peu plus méconnus. »

Sur scène, il y a des guitares, une basse, une batterie, des trompettes… Et, pour la première fois samedi, la formation jouera avec un keytar, un clavier qui se porte en bandoulière, comme une guitare. Un instrument dont raffolaient déjà les Musclés, le groupe phare du « Club Dorothée », dans les années 1990. C’est Benjamin Lefebvre, le petit nouveau de l’orchestre, qui en jouera. « C’est un instrument qui a eu ses gloires fut un temps, sourit-il. Je l’ai découvert dans des groupes de metal que j’aime beaucoup, et c’est ce qui m’a donné envie de le reprendre sur scène. C’est un instrument qui permet de faire le show, d’éviter de rester dans son coin. Je suis sans fil, je peux vraiment me balader comme je veux ! » Ça promet une sacrée récréation, ce week-end.

Rencontres avec des comédiens, concerts, expositions et jeux vidéo sont au programme du TGS, samedi et dimanche, au Parc des expositions de Montpellier. Tarif : 12 euros la journée, 18 euros les deux jours. Tout le programme ici.