Les replays de la semaine : « Get Back » plonge dans l’intimité des Beatles… « Harlem », un « Sex and The City » moderne
A LA DEMANDE•Replay, SVOD, streaming, podcast… « 20 Minutes » vous donne ses conseils vidéo et audio de la semaineA.D.
Il n’y a pas que le direct dans la vie, il y a aussi le replay. De YouTube à Netflix en passant par les replays des chaînes de télévision et les podcasts des stations de radio, 20 Minutes vous concocte chaque dimanche une liste de choses à voir, ou revoir, à écouter ou réécouter.
Semaine du 29 au 5 décembre
« Get Back » plonge dans l’intimité des Beatles
Une plongée dans l’intimité de la création du plus grand groupe de l’Histoire ! The Beatles : Get Back, série documentaire signée par le cinéaste Peter Jackson et disponible sur Disney+, nous téléporte en janvier 1969 alors que les Beatles ont décidé d’enregistrer leur prochain album dans les conditions du live. Les Fab Four, flanqués de Yoko Ono, ont trois semaines pour écrire et répéter une quinzaine de nouvelles chansons, en vue de leur nouvel album et de leur premier concert en public depuis plus de deux ans. Des répétitions filmées par les caméras de Michael Lindsay-Hogg en vue d’un film ou d’une émission de télé… Les tenants et aboutissants du projet « Get Back » ne sont pas clairs. Ces répétitions aboutiront au dernier concert du groupe sur le toit d’Apple Corps, à l’ultime album publié des Beatles Let It Be et au documentaire de Michael Lindsay-Hogg, sorti juste après la séparation du quatuor en mai 1970. Fruit de quatre ans de travail, Peter Jackson propose un nouveau montage des 57 heures de pellicule et 140 heures de bandes sonores des sessions Get Back. Une « machine à remonter le temps » bluffante parce que la restauration digitale donne l’impression que les images ont été tournées hier. « Let It Be symbolise, aujourd’hui encore, la rupture des Beatles. C’est une mythologie, et la vérité est un peu différente », raconte le cinéaste Peter Jackson. The Beatles : Get Back montre la magie du processus de création de John, Paul, George et Ringo, extraordinairement inspirés, mais aussi des amis souvent complices, à rebours de l’ambiance plombée véhiculée par le film sorti cinquante ans auparavant : de quoi avoir envie de présenter des excuses à Yoko Ono !
« The Split », portrait d’avocates de mère en filles
Un sensible, drôle et tendre portrait de famille ! Après The Hour et River, la brillante créatrice galloise Abi Morgan a présenté en 2018 The Split en compétition à Séries Mania. Une série jusqu’ici inédite en France et dont les deux premières saisons ont été mises en ligne ce vendredi sur Arte.tv. (Une troisième et dernière saison est prévue pour 2022 en Grande-Bretagne). The Split suit les aventures de la famille Defoe, et notamment d’Hannah (Nicola Walker), avocate spécialisée dans les divorces, comme sa mère et ses deux sœurs. Tout bascule lorsque Hannah se met à douter de son propre mariage et qu’elle décide de quitter le cabinet familial, pour rejoindre la concurrence, au même moment que le père d’Hannah et ses sœurs (Anthony Head aka Giles dans Buffy contre les vampires), qui s’est fait la malle il y a trente ans, décide de réapparaître. Une comédie dramatique qui mêle habilement intrigues juridiques et trajectoires intimes.
« Harlem », un « Sex and the City » moderne
Une comédie familière dans la veine de Sex and the City (1998), Girlfriends (2000), Girls (2012) ou encore Insecure (2016). Harlem, disponible sur Amazon Prime Video et créée par Tracy Oliver, suit le quotidien de quatre amies stylées et célibataires dans la « Mecque » des Noirs américains à New York. Camille (Meagan Good), professeure d’anthropologie, espère obtenir sa titularisation à Columbia et une nouvelle chance avec son ex Ian (Tyler Lepley), de retour dans la Grosse Pomme. Tye (Jerrie Johnson), lesbienne créatrice d’une application de rencontre pour personnes queer de couleur, enchaîne les rendez-vous. La fashionista Quinn (Grace Byers) essaye de maintenir sa ligne de mode durable à flot en évitant d’emprunter de de l’argent à sa riche mère très critique (Jasmine Guy) tandis que l’impétueuse Angie (Shoniqua Shandai), hébergée chez Quinn, tente de relancer sa carrière de chanteuse. Le groupe navigue entre des problématiques universelles (rencontres, revers de carrière) et spécifiques au quartier (embourgeoisement de Harlem, pénurie d’hommes célibataires noirs et dynamique tendue des rencontres interraciales dans un quartier majoritairement noir). Malgré quelques dialogues parfois trop didactiques, cette comédie drôle, intelligente et légère se pose comme un Sex and The City moderne.
Un podcast dédié aux fans d’« Harry Potter »
Alors que la franchise « Harry Potter » célèbre ses 20 ans ce dimanche, voici un podcast qui célèbre les indéfectibles fans de la saga. « 20 ans de fandom », podcast en six épisodes dévoilés en 2020 à l’occasion des 20 ans du site la Gazette du Sorcier, rend hommage aux plus fidèles admirateurs du célèbre sorcier : Marjolaine, animatrice de podcasts autour de l’univers créé par J.K. Rowling, Tom, comédien dans la troupe Les Kids des Étoiles, spécialiste de l’adaptation en français de pièces parodiques du fandom de la saga, Coline, joueuse de Quidditch moldu, Alixe, écrivaine de fanfiction et Camélia, youtubeuse Harry Potter. De beaux portraits de Potterhead.