MUSIQUELa Rennaise Jeanne Bonjour à l’Olympia pour la Fête de la musique

Fête de la musique : La Rennaise Jeanne Bonjour propulsée sur la scène de l’Olympia

MUSIQUELa jeune chanteuse s’était fait remarquer l’an dernier par sa reprise du titre « Cabeza » du rappeur Oboy
Camille Allain

Camille Allain

Ce ne sera pas une Fête de la musique comme les autres, mais elle aura le mérite d’avoir lieu. Lundi soir, ce sera même l’occasion rêvée de fêter la levée du couvre-feu​, annoncée par le Premier ministre Jean Castex et qui prend effet ce dimanche.

Pour la jeune Rennaise Jeanne Bonjour, ce sera aussi l’occasion de monter sur la scène mythique de l’Olympia. Lauréate du tremplin RIFFX, la jeune artiste aura le privilège de jouer en première partie d’une soirée organisée par France Inter où sont attendus Eddy de Pretto, La Femme, Feu ! Chatterton, Clara Luciani et London Grammar.

Repérée l’année dernière

A quelques jours de cette virée à Paris, la jeune chanteuse s’est réfugiée dans le travail pour être fin prête lundi soir. « Je l’ai appris jeudi dernier. Je ne réalise pas vraiment mais je suis hyper contente. J’essaie juste de ne pas trop laisser de place à enthousiasme », glisse l’artiste, souvent comparée à la star Angèle.

Jeanne Bonjour, c’est son vrai nom, avait été repérée l’an dernier par son entêtante reprise du morceau Cabeza du rappeur Oboy. Une version lyrique enregistrée dans l’ancienne église du Vieux Saint-Etienne à Rennes.

Au printemps, elle avait également livré sa composition Absorbe, où elle évoque la question de la consommation de drogues. Un texte qui fait référence à son adolescence que l’on retrouve jusqu’au titre de son EP qui sortira en septembre. Son titre ? « 13 ans ». « C’est l’âge que j’avais quand j’ai vécu un traumatisme. Un mélange de fête, de solitude et de drogue qui m’a fait beaucoup de mal », explique la jeune femme. Inscrite au conservatoire de théâtre de la capitale bretonne, l’artiste de 20 ans espère profiter de l’Olympia pour se faire un nom sur la foisonnante scène de chanson française. Avant, peut-être, d’inscrire le sien en rouge sur la façade de la mythique salle de concert parisienne.