CULTURERoselyne Bachelot n’ira pas « pleurnicher » pour « réclamer des sous »

Plan de relance : La ministre de la Culture Roselyne Bachelot n’ira pas « pleurnicher » pour « réclamer des sous »

CULTUREInvitée sur LCI, la ministre a également assumé son affection pour l’émission « Les Grosses Têtes »
Clio Weickert

C.W. avec AFP

Roselyne Bachelot n’y va pas par quatre chemins. La ministre de la Culture a affirmé ce lundi qu’elle n’irait pas « pleurnicher » pour « réclamer des sous » dans le cadre du plan de relance de l’économie, après la crise sanitaire qui a durement frappé le monde de la culture.

« Mon mandat, ça n’est pas de réclamer des sous, c’est de bâtir des projets. Mon rôle ça n’est pas de pleurnicher », a déclaré la ministre sur LCI. « Ce qui m’importe, c’est le plan de relance. Il ne s’agit pas pour la ministre de la Culture que je suis d’aller pleurer à Bercy pour obtenir un dixième de point supplémentaire », a-t-elle estimé.

Roselyne Bachelot souhaite défendre des « projets collectifs »

La ministre dit défendre des « projets collectifs » de développement pour le monde de la culture, qu’elle n’imagine pas concevoir « toute seule à la tête de son administration », mais « avec les grands acteurs de la culture, les responsables territoriaux, présidents de région ».

Elle souhaite que les crédits d’urgence d’un milliard d’euros en faveur des intermittents du spectacle soient « vite » distribués aux artistes qui « ont besoin de cet argent pour proroger leurs droits sociaux », et appelle pour cela à « surmonter » certaines « lourdeurs technocratiques ».

Les états généraux des festivals, qu’elle avait annoncés en prenant ses fonctions, seront par ailleurs organisés « dans les premières semaines de septembre », a précisé Roselyne Bachelot, qui va recevoir ce lundi le président du festival d’Avignon, Olivier Py.

« On ne m’enfermera pas dans une case »

A la fin de l’interview, la ministre s’est également exprimée sur l’émission des Grosses Têtes, à laquelle elle a participé à plusieurs reprises. « On peut aimer les blagues grivoises aux Grosses Têtes et s’imposer face à un monde "cultureux", exigeant, qui est un peu snob par rapport à ça parfois ? », l’interroge Elizabeth Martichoux. « C’est ma force. Je ne renie rien de ce que j’ai fait », assume Roselyne Bachelot, qui considère le programme présenté par Laurent Ruquier comme une « magnifique émission populaire avec un côté de rigolade mais aussi un côté culturel ». « On pose des questions, j’ai appris des tas de choses », précise-t-elle.

« Je me refuse à tout snobisme, ma caractéristique, c’est de tout aimer !, ajoute la ministre. Je ne veux pas qu’on m’enferme dans une case. On ne m’enfermera pas dans une case. » Le message est clair.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies