Vera Lynn, légendaire chanteuse britannique, est morte à 103 ans
DISPARITION•La reine Elizabeth II avait cité sa chanson « We’ll Meet Again » pour redonner espoir aux Britanniques pendant le confinement20 Minutes avec AFP
Vera Lynn, légendaire chanteuse britannique pendant la Seconde Guerre mondiale, dont le célèbre titre We’ll Meet Again a connu une nouvelle jeunesse pendant le confinement, est décédée jeudi à l’âge de 103 ans. En mars, juste avant son anniversaire et en pleine pandémie, Vera Lynn avait encouragé la population à retrouver « le même esprit qui nous a traversés la guerre ». La reine Elisabeth II lui avait emprunté le titre de sa chanson destinée à remonter le moral des troupes lors d’un discours prononcé le 5 avril destiné à insuffler de l’espoir aux Britanniques soumis au confinement.
« Des jours meilleurs viendront : nous retrouverons nos amis, nous retrouverons nos familles, nous nous retrouverons de nouveau », avait déclaré la monarque. La population avait même été invitée à entonner ce titre en mai dernier pour marquer le 75e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945. A cette occasion, l’album Vera Lynn 100 s’était retrouvé à la 30e place des charts britanniques, faisant de Dame Vera l’artiste la plus âgée du top 40 des albums les plus vendus au Royaume-Uni.
La fiancée des forces armées
Née le 20 mars 1917 à Londres, Vera Lynn était aussi connue pour avoir chanté The White Cliffs of Dover, There’ll Always Be An England et If Only I Had Wings pour donner du courage aux Britanniques pendant le Blitz, le bombardement nazi. Surnommée la « fiancée des forces armées », elle a été toute sa vie une fervente supporter des soldats, pour qui elle a chanté pendant la guerre, dans des pays comme l’Egypte ou l’Inde, souvent au péril de sa vie.
En mai, Vera Lynn avait exhorté la nation à « se souvenir des braves garçons et de ce qu’ils ont sacrifié pour nous ». « Ils ont quitté leurs familles et leurs foyers pour se battre pour notre liberté et beaucoup ont perdu la vie en essayant de nous protéger et de protéger nos libertés », avait-elle rappelé.