Elle sort d’un long sommeil… La Citadelle de Besançon, fermée depuis le début du confinement, accueille à nouveau des visiteurs et visiteuses à partir de ce mardi 2 juin, à des horaires légèrement modifiés : elle ouvre une heure plus tard que d’habitude.

Tous les espaces ne seront cependant pas ouverts aux amoureux de l’un des chefs-d’œuvre de Vauban : les musées et les espaces pour animaux clos (l’insectarium, le noctarium, naturalium, l’aquarium) restent fermés. Mais le Parc Saint-Etienne, l’enceinte de la forteresse, les chemins de ronde et le célèbre jardin zoologique, l’un des lieux les plus visités de Franche-Comté, retrouveront du public.

Masque obligatoire au jardin zoologique

Tout a été fait pour la sécurité des visiteurs et visiteuses : « Nous avons défini des zones inaccessibles et un sens de visite. Nous avons travaillé sur les affiches, la communication sur les réseaux, la signalétique au sol. Il y aura du gel hydroalcoolique pour les visiteurs. La fréquence de nettoyage est triplée », expliquait, quelques jours plus tôt, Valérie Guy, directrice de la Citadelle, à 20 Minutes.

L’équipe du monument s’est longtemps interrogée sur le port du masque. Faut-il le rendre obligatoire, ou pas ? Finalement, il sera « obligatoire dans tous les espaces intérieurs ainsi qu’au jardin zoologique », et simplement « recommandé » sur le reste du site.

« On n’attendait qu’une chose, c’est de rouvrir »

Pour permettre cette réouverture, la Citadelle s’est peu à peu remise en branle. Du 11 mai au 2 juin, 40 salariés et salariées ont retrouvé le chemin de leur prestigieux lieu de travail, sur 77 au total. Du personnel qui a eu à cœur de se mettre dans la peau de ses hôtes. « Tous nos agents se sont interrogés sur ce que vont vivre les visiteurs », explique la directrice, qui ajoute : « Quand je vois tous ses salariés qui ont envie de revenir, ça me donne la patate ! »

Les Bisontins et les Francs-Comtois seront-ils au rendez-vous ? C’est la « grosse inconnue », estime Valérie Guy. Mais pas de quoi miner le moral de la directrice : « On n’attendait qu’une chose, c’est de rouvrir. On est frustrés sans visiteurs. Il faut prendre soin des choses anodines, comme être ensemble. »