AGRESSIONSLes sœurs Berthollet dénoncent des violences sexuelles dans le classique

Les sœurs Camille et Julie Berthollet dénoncent des violences sexuelles dans la musique classique

AGRESSIONSLa preuve qu'aucun milieu n'est épargné, et que la parole des victimes doit être entendue
V. J.

V. J.

«Une des raisons pour lesquelles on parle maintenant, c’est parce qu’on a eu une expérience de plus et probablement de trop avec un chef d’orchestre qui s’est permis des gestes déplacés. » Plusieurs mois après les accusations de harcèlement sexuel envers le chanteur d'opéra Placido Domingo, un nouveau témoignage vient prouver qu’aucun milieu n’est épargné par les violences sexuelles, ici la musique classique. Dans une vidéo du média Loopsider, Camille et Julie Berthollet, respectivement 21 et 22 ans et stars montantes du milieu, dénoncent des gestes, remarques et remarques déplacés, et un sujet malheureusement encore tabou.

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Ce sont par exemple un chef d’orchestre « qui vous renifle dans le cou pour voir quelle odeur ont les rousses », une main passée dans le dos, un regard appuyé sur un décolleté ou une remarque sur sa poitrine pour Julie de la part d’un homme de 60 ans, alors qu’elle n’en avait que 14. « C’est dégueulasse. »

Les sœurs Berthollet expliquent également qu’il était connu qu’il ne fallait pas aller toute seule au cours de certains profs, ou encore que des élèves, encore mineures, ont dû coucher avec un professeur. Camille et Julie disent qu’elles ont eu de la chance, entourées de parents qui « ont regardé d’assez près ». Mais que le sujet est encore tabou et qu’il faut que les victimes n’aient pas peur de parler.