Sébastien Demorand, ancien juré de « MasterChef », est mort à l’âge de 50 ans
DISPARITION•Il était l’un des critiques gastronomiques les plus connus du grand publicL.Be.
Sébastien Demorand, juré de MasterChef, est mort à l’âge de 50 ans des suites d’une longue maladie, selon des informations du Point et du Parisien ce mardi. Une information confirmée à 20 Minutes par Le Bel Ordinaire, projet gastronomique auquel il avait participé en 2017. « C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de Sébastien Demorand, ancien juré de MasterChef. Toutes nos pensées vont à sa famille et ses proches », a annoncé TF1 sur Twitter.
Ancien journaliste, il était l’un des critiques gastronomiques les plus connus du grand public. Celui qui se définissait sur les réseaux sociaux comme « un chroniqueur bistronomique en préretraite » avait commencé sa carrière comme journaliste, comme son frère cadet, Nicolas, qui anime la matinale sur France Inter aux côtés de Léa Salamé.
Inventeur du terme « bistronomie »
Après avoir été journaliste à Europe 1, il a rejoint à la fin des années 1990 le prestigieux guide « Gault & Millau », avant de travailler à son compte.
Sébastien Demorand était devenu en 2010 juré de « MasterChef » sur TF1, aux côtés d’Yves Camdeborde et de Frédéric Anton. Une révélation pour tous les fans de l’émission. Il est aussi connu pour avoir inventé le terme « bistronomie » en 2004, contraction de bistrot et gastronomie, qui a fait florès depuis pour désigner une cuisine à la fois savoureuse et conviviale.
« Les chefs de ce début de millénaire doivent beaucoup à Sébastien Demorand, à sa justesse et à son amour véritable de la cuisine. Il ne se démentit jamais, jusqu’au bout », a commenté mardi au Point Luc Dubanchet, fondateur de la revue culinaire Omnivore.
« Très peiné par sa disparition »
De nombreuses personnalités lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux, ce mardi. « Très peiné par la disparition de l’épicurien et toujours très amical Sébastien Demorand, que j’avais croisé avec plaisir au début du Bel Ordinaire ou au hasard des restaurants parisiens », a écrit le journaliste de France Info Matteu Maestracci.
Christophe Conte lui a également rendu hommage, tout comme le chroniqueur de C dans l’air sur France 5, Laurent Bazin.