FESTIVALLes Trans Musicales résistent à la grève, les organisateurs soulagés

Rennes: Les Trans Musicales résistent à la grève, les organisateurs soulagés

FESTIVALLe festival qui a débuté mercredi pouvait craindre l’impact du mouvement social
Camille Allain

Camille Allain

Résiste. Prouve que tu existes. Les festivaliers ont suivi les conseils de France Gall. Ce week-end, ils ont bravé les grèves et la pluie froide de l’hiver breton pour chanter, danser et écouter la petite centaine d’artistes programmés aux Trans Musicales de Rennes. Les organisateurs craignaient de voir leur fréquentation plombée par les mouvements sociaux. Ils s’en sortent finalement avec les honneurs.

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Au total, 56.000 personnes ont fréquenté le festival rennais, dont 31.000 personnes sur le site du Parc-Expo. Si la soirée de samedi affichait complet, le vendredi n’était pas loin d’être sold-out. Seule la soirée du jeudi, avec un peu plus de 4.000 personnes, a réellement souffert du mouvement de grève. Une fréquentation « satisfaisante » pour les organisateurs « impactés par le contexte social ». La cuvée de cette 41e édition s’avère un peu moins bonne que l’an dernier (58.000 personnes, dont 32.000 au Parc-Expo) et encore un peu moins que l’année précédente (62.000 personnes, dont 34.000 au Parc-Expo), mais elle ne met pas en péril les finances de l’événement.

Un seul artiste a dû annuler

La prouesse aura finalement été de voir tous les artistes, ou presque, être en mesure de jouer. Seul le YouTubeur Marc Rebillet, attendu sur la grande scène du Parc-Expo vendredi soir, a dû annuler sa venue aux Trans cette année. L’organisation a tout tenté mais ne pouvait pas lui garantir qu’il serait rentré à temps aux Etats-Unis ce week-end en raison des grèves dans les transports. L’artiste américain a été remplacé au pied levé par le duo Saro et DJ Netik pour un set ultra-dansant du beatboxer et du DJ habitué des Trans. Et c’était chouette (20 Minutes liked this).

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Les Trans Musicales s’achèvent ce dimanche par un dernier concert de la création Lous & the Yakuza sur la scène de l’Aire Libre. La jeune chanteuse évoque pêle-mêle le viol, le cancer ou encore la prostitution dans ses chansons soul R’n’B qui scotchent l’assemblée. « Dans la salle, il y a des pleurs ou un silence incroyable, de marbre, je ne sais jamais quoi dire après ce morceau, ça me touche de ouf la façon dont les gens ramassent cette histoire brute », explique la jeune femme originaire du Congo, qui viendra clôturer le festival en fin d’après-midi.